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Qui Voyagent ?


"L'homme qui veut s'instruire doit lire d'abord, et puis voyager pour rectifier ce qu'il a appris.”
Giacomo Casanova


Qui voyage ?  Anne et Joe
Pour nous contacter : 
filimen@hotmail.fr

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La photo du jour


Nos Aventures Par Dates

Le voyage en chiffre

Nombre d'heures passées en avion : 54h10
Nombre d'heures passées en bus : 7h04
Nombre d'heures passées en bateau : 39h21
Nombre d'heures passées en tramway : 1h40

Nombre d'heures passées en train : 11h59

Nombre d'heures passées en télésiège : Oh45

Nombre d'heures passées en hélicoptère : 0h05

Quelle heure est il ?

  Melbourne ( GMT + 10h )

Quel temps fait il ?

 

23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 04:20
Du 4 au 6 juin
Et voilà, nous quittons Cobber Pedy et ses adorables habitants après une excellente nuit dans la maison troglodyte de John et Gai.
8 heures de route nous attendent pour rejoindre le parc national des Flinders Ranges.

En chemin, nous prenons notre revanche sur les lacs de sel privés près de mt Conner. En effet, non loin d’une aire de repos où nous nous sommes restaurés, un petit sentier nous mène sur les rives d’un lac salé. Héhé ! Tout vient à point à qui sait attendre !



Oula ! Il y en a qui ont eu moins de chance avec leur véhicule…


Allez, on ne traine pas, il nous reste de nombreux kilomètres avant d’atteindre Port Augusta.
Nous poursuivons donc notre route magnifique sous les nuages menaçants; mais même pas peur, le soleil est toujours avec nous, pour le plus grand plaisir de nos yeux…



Nous avons finalement atteint la petite ville portuaire… de nuit ! Ba oui, on a trainé sur la route; c’était tellement beau !
Du coup, direction le Mc Do pour diner et surtout pour une bonne connexion internet, avant de rejoindre une aire de repos sur la route des Flinders pour la nuit.

Le lendemain, nous sommes très agréablement surpris de revoir des arbres… des vrais, bien verts. C’est que ca faisait longtemps !
Et nous avons même été salués par des wallabies des rochers du haut de la colline.

Après un bon thé chaud, voir même brulant, nous repartons sur les routes.
1er arrêt, les ruines de Kanyaka. En 1851-56, c’était une importante entreprise agricole spécialisée dans l’élevage des moutons.


Puis, nous traversons rapidement le minuscule village de Quorn avant de nous arrêter de nouveau à Yourambulla Peak Caves pour partir à la découverte des peintures rupestres.
Après une courte marche et un escalier abrupt, nous atteignons la première galerie.


Les peintures que nous observons sont totalement différentes de celles que nous avons vues auparavant.


Nous avons l’impression d’assister au travers ces symboles et un peu d’imagination, à des scènes de la vie quotidienne des aborigènes locaux.
C’est comme s’ils s’étaient servi de ce mur pour marquer leur liste de course ou les dates des évènements importants.
En tous les cas, depuis leur abri, ils avaient une vue imprenable sur les environs.


Nous poursuivons notre ballade jusqu’à la seconde et troisième galerie, pratiquement identiques, toujours en hauteur et abritées.

Quelques kilomètres plus loin, nous traversons le petit village de Hawker, où nous réservons un camping 4 étoiles pour prendre une bonne douche.
4 étoiles, et bien, ce n’était pas pour les sites sans électricité ! Nous n’avions pas le droit d’utiliser la cuisine commune… ba oui, pour faire tourner un micro onde, il faut de l’électricité ! Et où sont les emplacements herbeux mis en avant sur la brochure ??? Ah, ce n’est pas pour nous ! Nous on a du planter la tente sur des graviers derrière le bloc sanitaire et la chaufferie dont le moteur nous aura « bercés » toute la nuit ! Et c’est 4**** ! Nous n’aurions pas été à notre huitième jour sans douche, nous serions vite repartis ! Mais bon…
Finalement, nous avons pris une longue… très longue douche chaude, on aura utilisé l’électricité des douches pour se raser et on aura même trouvé un endroit pour recharger le téléphone en cachette ! Non mé dit donc !

Après une nuit fraîche, nous quittons ce « merveilleux » camping et arrivons finalement au parc national des Flinders Ranges… sous la grisaille.


Ce lieu est impressionnant et réputé pour sa géologie et sa topographie exceptionnelle.
Nous nous renseignons sur les randonnées possibles près de Wilpena Pound. Difficle de choisir; une marche de 9 heures soit 21,5 kms nous tente fortement, car elle nous donnerait un très bon aperçu du parc depuis le plus haut sommet. Ce serait donc deux jours de marche avec une nuit en montagne… Cooool ! Mais le temps est changeant, et nous ne sommes pas en avance pour partir. La nuit tombe en effet rapidement avec ces nuages bas… Bon, ce serait plus raisonnable de partir demain sur ce sentier.
Nous décidons donc de faire un autre itinéraire; 7,8 kms retour jusqu’au point de vue de Wangara.

Nous voilà bien équipés, chaudement habillés, salade de tomates féta dans le sac à dos et surtout plein de bons raisins sucrés.


Arrivés devant le début de la marche, un regret nous envahit; le temps n’est pas si mal pour le moment et nous avons même quelques rayons de soleil… Si on grimpe le sommet de St Mary, on part pour 6 heures de marche, soit 14,6 kms. Arg, c’est tentant !!
Bon allez, c’est partit pour 6 heures de grimpette. L’objectif est d’être revenu avant 17h. Alors on s’engouffre d’un pas bien cadencé dans la forêt.
Nos premiers kilomètres se font assez facilement. Quel plaisir de retrouver la forêt. Des chèvres nous feront même la surprise d’être non loin de nous.


Nous scrutons le ciel avec une certaine appréhension : s’il te plait pas de pluie.


Nous sommes arrivés sans trop de difficulté au pied de la montagne; et c’est bon, nous sommes dans les temps. Mais maintenant commence la partie un peu plus sportive.
Par moment, nous ne sommes pas loin de l’escalade, mais plus nous prenons de la hauteur, plus notre souffle est coupé par l’immensité et la beauté du paysage.



Nous profitons d »’un point de vue sur le Wilpena Pound (d’une superficie de 80km²) et abrité du vent pour notre pause déjeuner bien méritée.
Un petit coup d’œil sur la montre et nous décidons de poursuivre vers le sommet.


Heureusement que nous avons fait le plain d’énergie, car cette rando est assez physique et plutôt éprouvante pour les genoux.


Pour le moment, nous sommes chanceux avec le temps. Nous voyons la pluie tourner autour de nous mais sans nous atteindre. Hop Hop Hop, on continue…

Cette montagne est un lieu de haute signification pour les aborigènes locaux. Souvenez-vous, chaque élément naturel (rocher, lac, forêt….) est la conséquence d’un esprit.
Le St Mary’s Peak résulte de la vie d’un serpent. C’est son œuvre que nous découvrons avec autant de plaisir. Toutefois, les aborigènes demandent aux visiteurs de ne pas effectuer les derniers mètres de la rando car ils correspondent à la tête du serpent.
Heu…là, il y a un tout petit problème, faire tous ces efforts pour s’arrêter si près du but et sans jouir de la vue… nan, ce n’est pas possible.
Nous demandons donc la permission au serpent, comme il incombe dans la culture aborigène : « Mr Serpent, on vous respecte, mais nous aimerions bien voir la vue que vous avez là haut… »

Nous entamons donc la dernière partie et … WOUA ! Grandiose ! Tous nos efforts sont récompensés par la vue des plus incroyable.


360° sur un relief unique et une météo tout aussi surprenante. Pluie, gros nuages gris, soleil… se succèdent à l’horizon, mais dommage pas d’arc en ciel.
La vue s’étend sur des centaines de kilomètres. Nous nous sentons tout minuscule devant un tel panorama.


C’est avec fierté que nous posons devant le panneau des 1170 mètres d’altitude.



Après en avoir pris plein les yeux, il est temps pour nous d’entamer la descente car la pluie menace de plus en plus.




C’est donc partit pour une course avec les gros nuages gris. Il faut impérativement que l’on atteigne la base de la montagne avant qu’il ne pleuve, sinon je ne vous raconte pas comment ce serait glissant.


Notre contre la montre se déroule à merveille; seules quelques gouttes nous auront accompagnées.
De retour dans la forêt, une petite averse me fera mettre mon poncho. Nous terminerons donc notre randonnée d’un pas très pressé, voir même au pas de course pour moi.
Ce n’est pas juste, mess jambes sont plus courtes que celle de Joe; Là où il marche vite, moi je dois courir !
Bref, comme de vrais champions, nous atteignons Troopy juste avant le déluge ! Ouf, c’était limite !

Après cette bonne marche, nous allons planter la tente sur une aire de repos à quelques kilomètres du parc. Le temps n’est plus clément avec nous, mais hors de question d’aller se coucher sans manger.
Mon petit aventurier nous allumé un bon feu et nous a même installé notre indispensable coin de ciel bleu pour un diner riche en féculent.


A nous deux, nous formons une vraie équipe de vainqueur… même si Joe a laissé la tente ouverte sous la pluie battante !
Cela ne nous aura néanmoins pas empêché de nous écrouler de sommeil.

Le lendemain, nous reprenons la route serpentant dans un joli paysage viticole avant d’atteindre la dernière grosse ville de notre voyage ; Adélaïde.



Une pensée toute particulière à Papa JC : BON ANNIVERSAIRE !
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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 08:05
Du 1er au 3 juin 2009

Vous le savez comme nous, ce voyage comte bien des rebondissements. Alors en voici un qui marquera à jamais notre voyage.

A peines arrivés dans le nouvel Etat du South Australia, nous projetons de marquer un arrêt à la ville de Cobber Pedy. En plein désert, la route est tracée à la règle.


A moins de 20 kms de là, nous voyons apparaitre de grands tas de grava, donnant un air surréaliste à ce désert. Rien que par le paysage, l’arrêt à Cobber Pedy s’annonce particulier.



Nous arrivons en ville dans ce vrai décor à la Mad Max...d'ailleurs c'est ici qu'a été tourné le 3ème volume de la série, ainsi que Red Planet, Stark et Pitch black, dont il y a encore quelques restes...


Nous faisons quelques courses en ville, et il est vrai que nous nous attendions à voir de typiques habitants de l’Outback, un peu rustres, mais c’est au contraire un contact tout à fait amical et accueillant que nous avons rencontré.

Nous partons sur les hauteurs de la ville minière qui ne compte pas un brin d’herbe, pour admirer le coucher de soleil sur la ville.



Nous avons trouvé une aire pour passer la nuit. Le matin, nous discutons sur ce parking avec notre voisine Billy, que nous avons promis de dépanner la veille au soir.




Nous échangeons quelques bons tuyaux quand arrive un 4x4 avec à son bord John et sa sœur Fed, accompagnés de Gilles et Sandra, un petit couple de Français adorable.


John avait été requit par Billy pour la dépanner aussi, mais après quelques branchement, sa vieille ambulance redémarre à nouveau.

Ils nous invitent à prendre un petit café avec eux, ce que nous acceptons volontiers. Nous les suivons donc à travers Coober Pedy, que John semblent connaitre comme sa poche.
Nous faisons mieux connaissance autour d’un café dans la pizzeria familiale et remettons les liens qui les unissent tous les 4.
Pour faire bref, Gilles et Sandra ont fait l’objet de l’hospitalité d’un couple d’Adelaïde qui leur a interdit de repartir d’Australie sans visiter Coober Pedy où habite leur fils John. Fred (la sœur de John) les a donc conduit jusqu’à Coober où ils avaient tous deux organisé pour eux des activités comme un véritable tour.

Ils nous invitent à poursuivre la visite de la ville avec eux et les suivons donc dans un hôtel restaurant; le premier de la ville construit sous terre. En effet, les températures ici sont si extrêmes que les habitants ont construits leurs maisons sous la terre, ce qui leur permet de garder une température constante de 22 - 25°C, été comme hiver. Cet hôtel referme une petite exposition qui nous donnera l’explication des nombreux tas de cailloux que nous avons vu à notre arrivée.

La ville de Coober Pedy est connue pour fournir 60% de l’opale mondiale. Son extraction requiert tout un savoir faire et c’Est-ce que John nous explique avec passion.


Voici les grandes lignes :


On achète ou loue une parcelle de terrain que l’on délimite par des piquets puis on fore de petits trous pour analyser la composition du sol et connaitre s’il y a des chance de trouver de l’opale. Ensuite, on fait un plus gros trou jusqu’à 60-70 mètres de profondeur et on y descend soit une machine qui creusera des galeries, soit un bonhomme et un marteau piqueur.
Tous deux, sont reliés à une sorte d’aspirateur qui recrachera les graviers en faisant les fameux petits tas que nous avons vu à notre arrivée.

La méthode préférée des habitants reste toutefois la dynamite ! Habitués à manier toutes sortes d’explosifs, John nous raconte comment il a tenté de pêcher à la dynamite. Une première charge dans l’eau ne lui donnera aucun succès. Il décident alors de la tripler, mais toujours pas de poisson. Bien décidé à révolutionner la méthode de pêche, il accroche des bâtons d’explosifs à un saumon qu’il laisser filer… et BOUM… 2 demis saumons et un troisième qui fera surface !

Après cette visite passionnante, nous partons sur les hauteurs de la ville où vous pouvez pratiquer un sport dont vous n’auriez pas pu soupçonner l’existence ici : le golf !
Saisissez club, balle et T et débutez le premier des 18 trous du parcours.



Surprenant non… respectez toutefois quelques règles simples comme :


La visite de la ville se poursuit, nous nous enfonçons sur des chemins poussiéreux jusqu’à la maison d’un homme peu ordinaire. Harry, le chasseur de crocodiles était un homme qu’il ne valait mieux pas contrarier.



Il a construit (sous terre évidement) une maison ornée de dessins de visiteurs, de messages et de petites culottes. Ce gros pervers a attendu toute sa vie sa princesse, lui avait même construit une chambre spéciale, mais elle n’est jamais venue. Ce lieu totalement déluré en dit long sur le personnage que nous aurions bien aimé rencontrer… vieille canaille.







Allez zou, ne trainons pas, nous sommes attendus. A quoi, on ne sait pas, mais on y va.
John tourne à droite, à gauche alors qu’aucun panneau n’indique l’existence même d’une route jusqu’à ce que nous arrivions au milieu de nulle part, là où on viendrait volontiers pour faire disparaitre un corps !

John va nous initier à l’une de ses passions : le tir.
En effet, il est un fervent membre d’un club de tir local à tel point qu’il clibre lui-même ses balles.
Nous jetons un coup d’œil dans la chambre forte qui renferme de gros calibres et remplissons quelques paperasses.
Nous sommes totalement excités à l’idée de manier l’une de ces armes.



Nous avons chacun notre cible et nous postons face à elle par groupe de deux, avec chacun un pistolet 9 mm semi automatique. Après de longues expliquations sur son fonctionement,


la main tremblante et l’oeil dans le viseur, j’appuie sur la gâchette. BANG ! Quelle secousse et quelle excitation. Je répèterai l’opération, concentré, jusqu’à vider mon chargeur. Anne à mes côtes en fait de même...


C’est reparti pour un deuxième tour, mais cette fois ci avec l’arme que je zieutais depuis le début : un Magnum 747...celui de Dirty Harry !

Alors là, les amis on y est! Chris, un ami policier de John nous file un coup de main pour charger le gros revolver et nous y place aléatoirement deux calibres différent: un normal et un gros. Inutile de vous dire que la surprise est de taille quand vous appuyer sur la gâchette et que vous tirer une méchante bastos !

Nous nous approchons pour admirer nos cartons, celui de John et Chris sont imbattables. Fred nous a fait un trou dans le panneau lui-même. Ma louloute elle aussi nous aura fait un très bon carton, avec de jolis points, mais inutile de vous en dire plus, elle s‘en chargera pour moi.




Nous passons ensuite à deux nouvelles armes, et un nouveau jeu très simple qui consiste a faire tomber les « assiettes » de différentes tailles. Les armes sont les suivantes : le 22 Pardini et le 22 sig Sauer
.


Pour augmenter la difficulté, nous essayons un coup debout, puis a genoux, puis a genoux avec une main.



Carton plein ! héhé...







L’excitation est toujours la même, mais requière moins de précision. L’une des arme est très légère et très précise, l’autre possède un viseur doté d’un point rouge en son centre très pratique. Là en revanche, Anne fera moins d’écho de cette séance de tir, tout comme John qui était persuadé que le viseur avait un défaut jusqu’à ce que Chris fasse carton plein. Héhé !

Après cette super séance, nous quittons tous les lieux, nos cibles sous le bras et avec même un écusson du club de tir. Trop cool !

Nous sommes encore une fois invités à les suivre pour le déjeuner. Nous sommes conduits à la maison de Gai et John, une maison troglodyte complètement enfouie dans le sol. Elle est construite de façon très simple : Un grand couloir en plein milieu, puis de grands couloirs perpendiculaires pour faire les chambres. Il n’y a plus qu’a monter quelques murs de briques avec des portes pour faire la séparation et le tour est joué. Mise à part la façade de la maison, pas une fenêtre, pas une porte qui donne sur l’extérieur….Un sentiment très étrange car il ne faut pas être claustrophobe. Une chose est sûre, vous ne risquez d‘être réveillés ni par la lumière du jour, ni par le bruit.

Cet après midi, c’est Gay qui fera le guide. Elle nous emmène tout d’abord dans une Eglise Anglicane enfouie sous terre appelée la « Catacomb Church ».


Nous visitons également le presbytère, qui a été entièrement creusée par des femmes. Nous voyons sur les murs, comme dans la maison de Gay et John, les traces faites par la machine qui creuse la terre.


On voit très clairement les traces rondes produites par l’axe de la machine et au plafond, les stries par la machine elle-même.

L’une des résidente, nous invite dans sa demeure, l’une des première de Coober Pedy, construite très rapidement par une femme exceptionnelle dans des conditions pas évidentes. Encore une fois, seule une ou deux fenêtres seulement donnent sur l’extérieur. Toutes les autres pièces n’ont aucune fenêtre tout simplement. Seules des colonnes d’aérations relient la maison à l’air.



Après cette folle et surprenante journée, nous apprenons qu’ils ont prévu de partir chasser kangourou dans la soirée. Nous sommes bien évidemment conviés à les suivre dans cette aventure. Le premier des problème est de savoir si nous souhaitons vraiment tuer ces petites bêtes. Cependant c’est une chance unique d’assister à cela et on ne peut pas dire que nous soyons pro-végétariens…
Le second problème que nous nous posons est de savoir à quel moment nous retirer. Depuis le début de cette journée, nous sommes promené partout alors que nous ne nous avons fait connaissance 5 minutes sur un parking ce matin. Peut être devrions nous les laisser entre eux, faire comme ils avaient prévus avec seulement Sandra et Gilles. Nous n’avons aucunement moyen de faire à notre tour quelque chose comme nous avons l’habitude de faire. Nous n’avons même pas de quoi faire des crêpes. Nous déclinons donc l’offre de ce soir, pensant qu’il était temps de nous retirer, mais John ne l’a pas entendu de cette façon. Le mal de tête qui montait nous a fait comprendre qu’il faut savoir vivre à l’Australienne, version « No worries », et prendre ce que l’on te donne.

Nous voilà donc tous à rouler en plein désert, alors que le soleil s’est couché et que le ciel devient violet ! si si !


Nous rejoignons une voiture qui poursuit elle aussi dans le désert. Au bout de 5 minutes, nous stoppons où un grand feu de camp crépitait avec autour la famille de Chris…le policier qui nous a fait tirer ce matin.
Nous faisons donc connaissance avec ses adorables enfants et installons petit a petit le pique nique.


Au menu de ce soir, Wombat grillé (tiré par Chris lui-même…on a retrouvé quelques plombs !), Requin au Barbecue, une sorte de gratin dauphinois délicieux cuisiné par Gay et le tout accompagné des fous rires des enfants. Un moment très agréable et très convivial. Anne et moi avons du mal à réaliser tout ce qui s’est passé depuis ce matin et comment l’histoire s’est enchainée pour commencer sur un parking et se terminer ici, au milieu du désert.

Après donc avoir dégusté tous ces mets, nous piquons à nos petits bâtons trouvés non loin de là par les enfants, un petit marshmallow que nous faisons grillé au feu, juste le temps pour lui de fondre à l’intérieur…. Hmmmm ça rappel les feux de camps quand on était gosse.








Après nous être régalés, nous avons entamé un jeu très inhabituel en plein désert…un cache cache. En effet, nous partions tous nous cacher dans les fourrés ou dans les arbres, capuches sur la tête pour être le mieux camouflé possible.



Lorsque est venu mon tour de compter, j’ai eu une aide adorable pour mes investigations. Ce petit bout de chou trop mimi au sourire crispé était les yeux car moi je faisais les jambes. Nous avons toutefois bien du mal a trouver Anne cachée dans Troopy !


Et voilà, cette formidable journée se termine, nous….Quoi ? Non ? Nous sommes maintenant invités a visionner lel fiilm « Kangaroo Jack », où l’histoire de deux compères qui cherchent a retrouver un kangourou qu’il ont laissé partir avec les 50 000 $ d’un gros bonnet de la mafia. Un scénario plutôt ridicule, mais des paysages magnifiques tournés dans la région de Coober Pedy. S’en est suivi un autre film, tourné lui entièrement dans la ville de Coober, qui raconte entre autre qu’ici, lorsque deux personnes ont un contingent ils le règlent en faisant sauter la voiture ou la maison de l’autre à coup de dynamite. Pratique encore courante nous racontera John.


C’est ensuite avec encore une immense générosité, qu’ils ont réorganisé toute la maison déjà bien occupée pour que puissent y dormir vos deux aventuriers préférés. De toutes les façons on avait pas le choix, on a carrément été kidnapés ! Nous avons donc passés une nuit confortable et au calme.

Au matin, nous sommes tous réunis dans la cuisine pour le petit déjeuner.

John nous glisse un livre dans lequel est relaté l’histoire de leurs parents. Les parents Didonna et leurs 3 enfants âgés de 2 à 4 ans, ont débarqués a Adelaïde après un long voyage par bateau depuis la France. Ils ont appris que la Commonwealth Railway compagnie offrait du travail et des logements à ses travailleurs. Ils ont donc été déposé par train dans le désert avec quelques réserves de nourriture et de lait en poudre. Ils ont habité des petites stations desquelles sont construites des portions d’une 50aine de kms il me semble. Il n’y avait ni frigo, ni même électricité. Pour l’anecdote, il est écrit qu’un van qui se transformait en cinéma, venait de temps en temps distraire les cheminots.
Je n’ai pas eu le temps de finir l’article, car Fred nous cuisinait de magnifiques œufs aux bacon sur pain frais (petit déjeuner typique Australien), mais j’ai dévoré avec passion ces quelques pages qui mettent en avant le courage de cette famille Française qui a quitté Marseille pour tenter une aventure hors du commun, sans repère, sans même parler la langue et avec 3 bouts de choux en bas âge. Fred et John sont très fiers de leurs parents et de leur courage…et on les comprend.

Et voilà, cette fois-ci c’est vraiment la fin de cette formidable journée qui aura duré jusqu’au lendemain. Qui aurait pu croire que dépanner cette dame, nous aurait conduit à vivre toutes ces folles aventures. Cette journée confirme encore comme nous aimons les bonnes surprises de la vie, les rencontres du voyage et la gentillesse des Australiens. C’est vraiment une journée extraordinaire !


"Thanks guys. This day (and night too) was the most unusual we never spent in this trip. This your generosity wich one have done the link from a five minutes conversation to all this lovely moments. We really appreciate how you welcome us as a part of your family. You’can have a good business as a tour in Coober Pedy !
People use to say they maximum have done a 1 hour stop at Coober Pedy as there is nothing to do. But Thanks to you, we know what there is behind the stones.
Please John, Thanks Chris and his family too for this friendly moment around the camp fire.

Lots of kisses to Fred and we still have the taste of the good breakfast she had cooked for us ! Yummy !"

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 03:52
Du 27 au 30 mai 2009

Cela fait 4 jours que nous patientons autour du gros rocher sans l’approcher car le temps n’est pas de la partie, mais ce matin, on craque !
Alors zou, on va prendre notre pass; de toutes les façons, toutes les prévisions sont mauvaises.

Nous voilà donc en possession de nos billets d’entrée valables 3 jours à Uluru et Kata Tjuta National Park. Je suis étonné que le prix soit le même pour des 4x4 que pour ceux qui circulent à vélo… C’est tout de même beaucoup plus écolo.
Au final, c’est 25$ par personne quelque soit ton moyen de locomotion.

Nous nous rapprochons donc du gros rocher « rouge ». Cet immense monolithe est présenté comme le plus gros du monde mais n’est en réalité même pas le plus grand d’Australie ! Il se dresse tout de même à 348 mètres au dessus de la plaine et sa circonférence est de 9,4 kms. Massif non ?
Au fur et à mesure que nous nous approchons, sa masse impressionnante nous interpelle.

Nous commençons la journée par une visite gratuite guidée par un ranger à la Mala Walk. ( C’est le nom d’un petit marsupial trop craquant malheureusement aujourd’hui éteint de la vie sauvage…)
Durant 1h30, nous sommes familiarisés aux uses et coutumes de la communauté aborigène locale : les Anangus


Bien qu’aujourd’hui plus modernes, leurs cultures sont toujours très encrées à Uluru et son environnement. Durant la visite, nous découvrons également des trous d’eau. Dommage, nous avons raté les chutes d’eau qui jaillissaient du rocher lors des grandes pluies. Du coup, nous qui croisions les doigts pour qu’il fasse beau, nous les avons recroisé pour qu’il pleuve à grande eau !


Nous entamons ensuite le tour du monolithe. Certains sites ont une importance très spirituelle pour les aborigènes, qui y pratiquent encore des cérémonies. Il est donc formellement interdit d’y pénétrer et de les photographier, mais nous n’avons pas manqué de les observer avec plaisir.

Une grande éclaircie nous a rejoint… ce qui nous a fait le plus grand bien car c’est là qu’Ayers Rock (Uluru) se révèle vraiment.







Le tour du rocher nous a fait faire une bonne marche de 2h30 à pas pressés, car le ciel s’est chargés de gris et les orages menacent.









Du coup, on ne sait plus quels doigts croiser !!

Retour un peu crevés à Troopy et direction l’office de tourisme, non pas pour ses chaises manquantes et ses BBQ cassés, mais pour un déjeuner bien mérité.


L’après midi sera consacrée à la visite du musée aborigène du parc. Les panneaux explicatifs fascinants sont situés dans un décor aborigène typique. Nous prenons bien du plaisir à parcourir le long couloir en forme de serpent.
Ce parc d’une étendue de 1325 kms² est désormais géré par lle gouvernement et les anangus; mais seules 20% des recettes leurs sont versées. Les aborigènes doivent travailler conjointement avec le gouvernent pendant 99 ans, date à laquelle ils récupèreront pleinement la possession de leurs terres.

Nous finissons la visite en feuilletant le livre qui regroupe les lettres des voyageurs des 4 coins du monde, qui ont pris un bout de rocher ou de sable, et qui sont désormais persuadés d’être maudit depuis leur larcin
Ils se repentissent donc en renvoyant le caillou pour qu’il soit remis à sa place. Certains envoie nt même ds photos très précises du lieu où doit être restituée la pierre.

Un poste de ranger vous aidera à répondre à la question qui est dans l’esprit de tous les visiteurs : vais-je grimper Uluru ?
En effet, un chemin abrupte vous permet d’accéder au sommet du rocher.


L’histoire veut que ce sentier soit emprunté par les anciens de la tribu depuis des générations et requière donc une importance spirituelle pour les anangus. C’est pourquoi ils vous demandent de ne pas monter Uluru.
Si l’aspect spirituel ne vous émeu pas, sachez que la montée est dangereuse et nécessite une bonne condition physique. Depuis son ouverture, 35 personnes y ont laissé la vie soit par chute ou par crise cardiaque.
Et en haute saison, les secours peuvent intervenir jusqu’à 3 fois dans la même journée..
Dernière raison pour ne pas monter Uluru: l’irrespect des visiteurs. Effectivement, certaines personnes laissent trainer leurs déchets ou les lancent depuis le sommet, polluant la base du rocher et les trous d’eaux permanents. Ces derniers ont une importance vitale pour les tribus aborigènes nomades, comme pour les animaux.

Les aborigènes disent également : « la haut, il n’y a pas d’eau, ni d’abris , ni de nourriture. Alors pourquoi monter ? »

Nous avons enfin appris que 80% des asiatiques prenaient la décision de grimper; contre seulement 20% des européens, alors que quasi tous les australiens ont des clichés depuis le sommet du gros rocher.

Pour nous, la question ne s’est pas posée puisque la montée était fermée pour cause de pluie.

Nous partons finalement à notre campement dans le bush après avoir pris connaissance de la météo pour la semaine : pluie !

Désormais de vrais aventuriers, le froid, le vent et ces quelques gouttes de pluies ne nous font plus peur. Nous montons alors une petite bâche derrière le 4x4 sous laquelle nous dinerons comme si de rien n’était.


Le matin, peu de surprise sur le temps. La journée est consacrée à la visite des Kata Tjuta, les autres formations rocheuses du parc.


Anciennement appelés les Monts Olgas, elles ont retrouvées leurs nom aborigène, qui signifie « plusieurs têtes ». En effet, 36 dômes se dressent majestueusement 500 mètres au dessus du sol. Les anagues ne nous feront pas partager le Tjukurpa (dreamtime de ces lieux), car il n’est destiné qu’aux hommes initiés.


Nous nous rendons compte que plus on approche, plus les Kata Tjuta sont in photographiables car trop proches.


Même la plateforme prévue à cette effet est trop proche pour que tout rentre dans l’appareil. Nous entamons la première marche, une boucle de 7,4 kms. Je pense que le temps y ait pour beaucoup, mais pendant cette marche, rien ne nous impressionnera vraiment.









Du coup, nous faisons notre petit tour tranquillement mais sans même apercevoir un seul animal. C’est un peu décevant.

Ensuite, nous effectuerons rapidement la seconde marche, un aller retour au milieu des gorges dans lequel le vent pénètre et vous glace les os.


Cet après midi, nous retournons à Uluru et plus précisément à Mutitjulu waterhole. Un point d’eau plus ou moins permanant qui vous accueille dans un lieu totalement silencieux. Un véritable havre de paix dans lequel vous resté bien volontiers quelques heures à observer les oiseaux depuis le magnifique banc en bois.






La topographie des lieux résulte de l’affrontement de deux esprits serpents créant ainsi éboulements et crevasses dans la roche.

Sur la route du retour, nous observons une dernière fois cet immense rocher dont on peut aisément sentier la puissance. Nous passons tristement devant le point de vue prévu pour les coucher de soleil sans même y jeter un coup d’œil. En effet, ce ne sont pas les sunsets ou sunrise qui nous ont réellement occupés durant ces deux jours !

Nous quitterons donc les lieux demain matin après avoir regardé une dernière fois le temps.
Sur le retour, nous croiserons quelques uns des 1 million de dromadaire qui peuple le désert.


Au final, malgré les échos peu emballés que nous ont rapporté les voyageurs que nous avons croisés, nous avons senti en Uluru et kata Tjuta, un potentiel phénoménal de dépaysement. Dommage que nous n’ayons pu avoir du soleil pour apprécier pleinement ces lieux extraordinaires.

On a tellement roulé dans le désert que sans nous être rendu compte, nous sommes revenu en Bretagne. Allez la bigoudène, allez on se fait des crêpes ?!



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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 04:27
25 - 27 mai 09

Alors que nous roulions à vive allure en direction d’Uluru, une grande montagne en plateau surgit à l’horizon: c’est le Mt Conner.


Bien que moins célèbre que Ayers Rock, il semblerait que ce soit le rocher le plus photographié de l’Outback.
Nous nous arrêtons au camping gratuit de Curtin Springs Station, afin de profiter de notre fin d’après midi. A notre arrivée, nous apercevons un émeu qui déambule entre les caravanes;


dès qu’il vit notre cher Troopy, il vint le saluer et n’a même plus voulu le quitter.


Je ne vous raconte pas comment Ruby pestait dans la voiture. Il a beau être un ours avec des cornes, il ne fait pas le malin devant un tel animal !

Nous profitons de la lumière du soir pour le photographier.


Quelques parties de uno plus tard, nous partons vers le Mt Conner pour y admirer le coucher du soleil.
Cette montagne plate formée il y a 700 millions d’années se dresse fièrement dans le paysage et il nous nargue même ! Impossible de trouver le chemin qui nous mène à lui. Le ciel commence à rosir, nous déclarons donc forfait et regardons le coucher du soleil sur le rocher depuis la route. Celui-ci passe par d’incroyables couleurs : du rouge, au orange et même par le violet avant de se teinter de noir. C’est superbe.

Même Ruby est content d’avoir vu ce spectacle.



De retour au camping, nous demandons où se trouve le chemin qui mène à ce fameux Mt Conner. A notre plus grand étonnement, nous apprenons que c’est une propriété privée ainsi que les différents lacs de sel aux alentours. Quelle frustration ! Une immense propriété privée, incroyable ! Si on veut approcher ce grand monolithe, il faut prendre un tour. Au diable le tour ! Le regarder de loin nous suffit bien…

Allez, un bon diner et au lit, car demain direction Uluru;


Le lendemain matin, nous nous réveillons sous un ciel couvert et même pluvieux. Quoi ?! De la pluie dans un désert, je n’arrive pas à y croire. Changement de programme nous allons faire une petite grasse matinée dans le sac de couchage, à défaut de la couette qui nous manque.
En attendant le soleil, nous nous occupons comme nous pouvons dans la tente, à coup de parties de Uno, de bagarres (pour nous réchauffer) et de Lonely Planet pour préparer la suite du voyage, au son des meuglements des vaches.
Etrangement, celui-ci devient de plus en plus présent, jusqu’à croire qui les vaches sont juste derrière notre tente. Intrigués, nous ouvrons la fermeture et passons la tête à l’extérieur… Wou ! Un troupeau de vaches à envahit le camping : Quelle attraction !


Les cow boy tentent de regrouper tout le bétail avec leurs quads.


Pas évident, surtout lorsque notre ami l’émeu vient semer la zizanie dans le troupeau. Quelle crise de rire.


Y en a même qui vont s’approcher un peu trop près des barrières électriques…ATTENTION…


Trop tard...ça décoiffe hein ?!

Tous les touristes se sont regroupés pour immortaliser en photo ce gros capharnaüm ! C’est ainsi que nous faisons la connaissance de Norbert et Emilie, un petit coule de mayennais. Le monde est vraiment petit; ils viennent de Laval et travaillent à Paris.


Nous passerons le reste de la journée ensemble à bavarder toujours en attendant le beau temps… qui se laisse vraiment désirer.

Allez encore une nuit à Curtin Springs et on croise les doigts pour que le soleil brille demain. Cette nuit là fut un peu agité par la visite surprise de l’émeu qui s’est pris d’affection pour notre tente. (cf. Petits pépins et gros noyau).
Désolé l’oiseau, certes c’est une tente 3 places, mais on est au complet avec Ruby, va voir plutôt dans le coffre du voisin.


Le lendemain matin, ce sera encore un réveil pluvieux. Ah y en a marre ! On est dans le désert et il est censé faire chaud et sec !

Nous restons donc terrés dans notre abri de fortune jusqu’à ce que le temps ce calme; Ah? Une éclaircie. Nous ouvrons la tente pour profiter de ce tout petit rayon de soleil … et surprise ! Nous sommes au beau milieu d’une énorme flasque d’eau. Inondés dans le désert, qui va nous croire ?!



Ce sera donc à coup de pelle et de pelle à poussière que nous évacuons l’eau avant de déplacer la tente. ( cf. petit pépins)




Bon, c’est décidé, même si demain il pleut, on quitte le camping et on va à Uluru.

Nous passons l’après midi avec nos nouveaux amis, Norbert et Emilie, à discuter autour d’un bon thé chaud et de biscuits au chocolat. Hum… c’est bon le chocolat !!!

Il fait tellement froid dehors, qu’au final, ce petit 4 heures c’est avéré être notre diner à tous, car la nuit tombée, tous le monde s’est réfugiés dans la tente.

Le lendemain matin, après 3 nuits d’attente, nous quittons Curtin Springs, sous la grisaille.

Nous arrivons à Yulara, le village commercial d’Uluru. Un peu de shopping alimentaire, une visite à l’office de tourisme et bien sur question sur le temps. Mais toujours la même réponse depuis 4 jours : PLUIE !

Bon allez Uluru, on te laisse encore une journée, demain on revient et il y a intérêt qu’il fasse beau !

Nous repartons donc dans la pampa à la recherche d’un endroit pour dormir. De nombreux chemins partent de la route principale. Nous en emprunterons un qui nous mènera à une véritable aire de pique nique sauvage. Mon petit Robinson nous a installé un petit coin de ciel bleu pendant que je prépare le repas. Et heureusement, car la pluie a repris de plus belle.

En fin d’après midi, les nuages ont fait place au soleil. Nous aurons même le droit de voir un petit coucher de soleil depuis notre petite dune privée !




D’accord… Pas très discret la bâche bleue !


Le lendemain, direction Uluru. (cf. le prochain article)

Deux jours plus tard, nous quittons les lieux et repassons devant le camping de Curtin Springs. STOOOP! J’ai aperçu le van du petit couple de français. Nous faisons demi tour et allons les saluer. Ils ont décidé d’attendre les beaux jours avant de visiter ce mythique monolithe. Alors que nous discutions, un grand gaillard, le bonnet vissé sur la tête, s’approche de nous, avec un grand sourire. Incroyable ! C’est Nikolai suivi de Manau ! Les deux hollandais rencontrés il y a presque 6 mois en Tasmanie.


C’est super de les revoir. Mais ce qui est marrant, c’est qu’il y a 6 mois, nous étions tous habillés pareil : bonnet et gros pull ! Vive l’Australie !

La question du temps est dans tous les esprits. Tout le monde attend le soleil pour aller à Ayers Rock. Il semblerait que le soleil soit de retour demain. Dommage, nous on part…
Sur la route du retour, John a un petit pincement au cœur; Uluru sous le soleil, c’est tellement plus beau. Moi je ne suis pas tentée de refaire demi-tour pour attendre encore. Mais je ne veux pas que mon amoureux ait un regret de ce voyage. Nous nous accordons à rester sur la prochaine aire de repos jusqu’à demain pour voir si les prédictions sont bonnes.

Et c’est reparti pour de longues parties de Uno presque au chaud dans la voiture. Grrr… Ce n’est pas mon jour et en plus Ruby me chambre ! Je décide alors de faire ma lessive.


On se croirait au pôle Nord tellement il fait froid. Il faut essorer de toutes ses forces pour espérer que cela sèche par ce temps d’hiver.


Nous avons complètement pris possession de l’aire de repos. Linge étendu, tente montée près de la table de pique-nique et Troopy qui nous coupe du cent. Nous décidons de faire un feu pour nous réchauffer, préparer le diner, et même faire sécher nos vêtements.


A la nuit tombée, ce ne sera pas des chamaillons que l’on fera griller autour d’un feu de camp, mais bien nos chaussettes ! Non, non, le froid n’a pas gelé nos cerveaux. Soyez en rassurés !

Après une nuit fraîche, nous partons finalement en direction de Cobber Pedy puisque le temps est toujours aussi décevant.

Mais lorsqu’on y réfléchi, tous ces jours passé à attendre bien patiemment que le soleil revienne, auront été riche en événements et en bonnes surprises. Donc la déception… Envolée !


"Pff emeu par ci, emeu par là....Et moi alors ? Hein les lecteurs, vous vous demandez pas ce que je fais pendant tout ce temps où il fait pas beau ? J'ai plus le droit de jouer au Uno parce que j'ai triché une fois ! Alors je prend l'appareil et je me prend en photo. C'est pas un oiseau qui sait pas voler qui va devenir la vedette non mais ! "

Ruby  




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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 02:49
23 au 25 mai 2009

« Kings Canyon » par ci, « Kings Canyon » par là, cela fait plus de 7 mois que les gens ne tarissent pas d‘éloge au sujet de ce lieu, qui était encore inconnu des blancs il y a 30 ans. A notre tour donc de visiter le Watarrka NP.

Nous arrivons sur les lieux dans l’après midi faisant un saut au Resort pour jeter un coup d’œil et fonçons tout droit vers le canyon.

A première vue, cela semble être un bloc de montagnes au milieu du désert.


Nous effectuons la première des deux marches, au fond de la gorge, qui vous conduit à une passerelle de laquelle vous pouvez observer les immenses parois rocheuses.




Nous apprenons que ces roches sont composées de sable poreux en partie supérieure et imperméable en dessous, formées il y a 400 millions d’années. La gorge quant à elle, a commencé à se creuser il y a 300 millions d’années. Au dessus, nous trouverons les dômes semblables aux Bungles Bungles.

De là, nous apercevons également les marcheurs 100 mètres au dessus de nos têtes qui se penchent dans le vide depuis le haut des falaises.


Il est un peu tard, mais nous sommes tentés par cette randonnée qui surplombe le canyon. Du coup, nous partons immédiatement repérer le parcours.

La marche débute par une fulgurante ascension… à pic ! En quelques dizaines de mètres, vous arrivez au sommet et dégustez la vue qui s’offre à vous.


Les couleurs de fin de journée s’installent tranquillement alors que nous marchons d’un pas pressé. Nous ne prendrons pas le temps de lire les panneaux explicatifs, ayant décidés de refaire tranquillement la randonnée le lendemain, avec une autre lumière. Toutefois, nous prenons le temps de capturer avec nos appareils, ces splendides formes et couleurs.













Nous redescendons donc à Troopy, alors que le soleil se couche…
Direction l’aire de pique-nique la plus proche pour un diner aux chandelles, puis le bush pour une nuit parfaitement calme.

E lendemain, le ciel est chargé de gros nuages, pourtant le soleil se frait un passage pour éclairer de rose les montagnes de Kings Canyon… Un temps incroyable, parfait pour faire de magnifiques clichés.




Nous retournons à notre aire de pique nique avec gaz à disposition , pour nous réchauffer avec de bons pancakes pour le petit dèj, cuit avec amour.



Nous passerons finalement la journée là, avec ce temps qui ne se dégage pas, à écrire le blog.
Anne perdra son joli sourire après une grande partie de Uno… Aïe Aïe !

Le soir,, nous papoterons avec un charmant couple de Melbourne qui nous a  encore filé leur carte… genre « si vous avez besoin de quoi que ce soit… »

Le lendemain matin le levé de soleil est encore superbe.



Troopy sur ses échasses…


…nous emmène pour la dernière fois à l’aire de pique nique, sous l’œil intrigué du ranger qui se demande si nous n’avions pas campé là ! Un bon thé chaud (ah oui, ca caille vraiment le matin ) et retour au début de la Rim Walk, parcouru en 4ème vitesse, il y a deux jours.


Remontée des marches, mais avec la lumière du matin, qui, manque de bol, laisse une grande partie de la gorge dans l’ombre. Trop tard la dernière fois et trop tôt cette fois ci…

Nous marcherons donc à une allure tout a fait normal prenant le temps de lire les panneaux explicatifs et de bien regarder le paysage tout autour de nous. Le long de cette marche, vous pouvez vous penchez au dessus du vide, ce qui est vraiment très impressionnant.





Après un kilomètre, un premier chemin se sépare en direction d’un point de vue sur la gorge. De là, nous sommes tout proches de ceux qui ont deux heures de marche d’avance, postés en face de nous, juste de l’autre côté du Canyon. Pour revenir sur le sentier principal, nous traversons un petit pont de bois qui n’était qu’un amas de troncs d’arbres ficelés, il y a seulement 10 ans !



D’autres infrastructures facilitent notre progression durant la marche.


Nous arrivons au fameux « Jardin D’Eden ». Tellement de gens nous ont parlé de ce lieu comme une véritable oasis lors de la marche si chaude, mais nous, vu le froid et le peu d’eau, clic clac kodak et on repart !
En effet, après ces nombreuses narrations faisant de Kings Canyon  un endroit paradisiaque, nous avions imaginé quelque chose de beaucoup plus vert, plus humide et plus chaud. La raison est que nous sommes en saison sèche (hiver), là où il fait le plus froid.



Voilà pourquoi il n’y a ni eau, ni nature verdoyante, ni envie d’y tremper un doigt de pied.
Nous repartons un peu déçus vers le sommet de la falaise.

La rando se termine toujours magnifiquement avec la vue sur le plateau et sur Troopy après 7,5 kms de marche.
C’était certes une belle balade, avec des vues panoramiques sur le désert, mais nous garderons en souvenirs l’incroyable lever de soleil sur les montagnes extérieur de Kings Canyon !


Prochaine étape, le célèbre gros rocher rouge : Uluru.

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 02:42
Du 21 au 23 mai 2009.

C’est à bord d’un Troopy de nouveau en forme et tout propre que nous partons à la conquête des McDonnell occidentales.
Nous effectuons notre premier arrêt 18 kms après Alice Springs, pour découvrir le Simpsons Gap. Cet impressionnant gouffre est formé par 60 Millions d’années d’effort d’une rivière dans le désert.



Une courte randonnée de 1,5 kms nous conduit jusqu’au sommet du Cassia Hill.
Tout au long de la marche, nous apprenons au sujet de la végétation du désert, grâce à un autoguide. C’est ainsi que l’on a vu de plantes qui hibernaient, en attendant les prochaines pluies. D’autres, sont dotées de larges feuilles qui facilitent la réflexion des rayons du soleil, diminuant ainsi la chaleur. Chaque espèce y va de son stratagème. Certaines quant a elles, se créent une bonne réserve d’eau dans les racines (à l’abri des évaporations et des incendies).
Chaque commentaire sur le mode de survie des plantes était combiné avec la manière dont les aborigènes les exploitaient. Nourriture, médecine, armes, peinture, bijoux, ou tout simplement pour leur agréable parfum, chacune d’entre elle était utile dans la vie de ses premiers occupants (les « Arrernte »).
Au fur et à mesure que nous prenions  de la hauteur, notre niveau de connaissance augmentait.
Nous atteignons finalement le point culminant, et sommes récompensés par une jolie vue sur la chaine montagneuse.


Ca creuse de s’instruire, donc nous profitons des BBQ à gaz à disposition pour préparer notre déjeuner. Ce midi ce sera Pommes de terre sautées dans l’huile d’olive et saucisses grillées.  Mmm…


Pendant la cuisson, nous nous occupions par des interminables parties de Uno. Interminable pour Joe. Le pauvre ce n’était pas son jour !

Bien rassasiés, nous reprenons la route. Nous passerons devant la bifurcation, menant  au Standley Chasm sans nous arrêter, car étant une propriété privée un droit d’entrée s’applique.

Prochain arrêt la gorge Serpentine. Ce sera une randonnée au pas pressé que nous effectuerons. Nous avions en effet planifié une nuit de camping à une cinquantaine de kms de là. Les premiers arrivés étant les premiers servis, nous ne trainons pas pour avoir un emplacement. Et à en croire le nb de voitures garées sur le parking de la marche, c’est probablement la haute saison. On a bien pensé dégonfler les pneus des autres véhicules, mais on s’est dit que seul un magnifique Troopy blanc aux roues parfaites cela ferait un peu louche…

Ce sera donc a une cadence élevée, que nos atteindrons, le bassin qui ferme la gorge. Nous enchainons, par un excellent exercice cardio : l’ascension d’un mont jusqu’à un magnifique point de vue.



Un petit lézard nous accueillera au sommet.


La vue mérite amplement notre essoufflement.


Aller hop hop hop, on ne perd pas de temps, on redescend. Nous avons toutefois une petite pensée pour Seb et Didine qui ont visité l’Australie à un rythme effréné.

Nous arrivons finalement en fin d’après midi au camping ground d’Ormiston gorge. Nous repérons un petit emplacement et plantons la tente avant de faire la  belle au Uno. Quelques parties plus tard, nous faisons connaissance avec nos voisins d’une nuit. Un groupe de trekkeurs Australien partis pour une randonnée de 233 kms qui traverse les West Mc Donnell Range ( le Larapinta Trail). Seb lui, est un français qui voyage au pays d’Oz…..EN VELO !!!!!  Il aurait pu choisir le Luxembourg ou la Belgique…mais non ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ?



Nous avons passé une agréable soirée à discuter autour d’un bon thé chaud. Nous l’avons presque harcelé de questions pour tenter de comprendre l’incompréhensible pour nous ! Pourquoi choisir un moyen de locomotion sans moteur pour traverser une immense contrée comme l’Australie?
Sébastien nous soutiendra que de voyager à vélo procure un sentiment de liberté inégalable et surtout se sentir physiquement comme à 20 ans alors qu’on en a 40 au compteur, ca n’a pas de prix… Possible, en tout cas, on est sur de deux choses, c’est que 1, le vélo ca conserve vu son physique et 2 : on n’est pas près de faire l’Australie à vélo !

Nous allons nous coucher sous un ciel magnifique et avons même le plaisir de se faire bercer par des chants aborigènes lointains…  Wouaou…
Notre réveil fut plus que matinal et on peut même le qualifier de réveil en fanfare… ce sera donc avec un « Good Morning to You !!! » chanté à tue tête par l’organisateur d’une colo que nous débuterons notre journée.
Ce que l’on avait pris pour des chants cérémoniaux aborigènes n’étaient en fait qu’un groupe de gamins qui chantaient autour d’un feu de camp ! L’Australie nous monte à la tête ! Mais c’était fort agréable d’imaginer la scène hier soir sous les étoiles...

Un bon petit déjeuner plus tard, nous voilà parti sur le sentier d’Ormiston Pound. 7,5 kms de marche dans un décor incroyable où l’on a la sensation d’avoir changé de pays.


Nous découvrons la géologie des McDonnell Range dans toutes leurs splendeurs. Le temps et la lumière matinale sont parfaits pour apprécier cette marche.


A chaque nouveau tournant, nous découvrons un paysage différent et à chaque fois, nous étions sous le charme.

Mais le lookout nous a complètement achevés… Une vue imprenable sur l’immense plateau encaissé d’Ormiston. Sur notre petit bout de rocher, nous avions l’impression de dominer le Monde… Si paisible, si grandiose… Vive la randonnée !


Nous sommes restés un bon moment à contempler ce spectacle. Impossible de le quitter des yeux.




Après le plein d’images, nous reprenons notre route. Nous allons maintenant traverser l’immense plateau pour rejoindre la gorge et son trou d’eau profond de 14 mètres.


Dans cette zone aride, la présence d’eau est comme un oasis où les animaux et les plantes trouvent refuge.
Nous croisons d’ailleurs Rocky Balboa, le wallaby des rochers…


Et l’oiseau sergent avec sa coiffe rouge !


Une dernière photo du point d’eau et nous voila de retour au camping pour un délicieux déjeuner Après l’effort, le réconfort !

Nous poursuivons notre route vers le prochain point d’intérêt : La Tnorala Conservation Reserve, lit d’un énorme cratère.
A première vue, rien de très explicite.
Mais nous ressentons toute la dimension du cratère depuis le point de vue du Tyler Pass  posté sur notre chemin.


Quelques kilomètres plus loin, nous nous engouffrons sur la piste menant au centre du cratère. Une piste de sable rouge qui fera trembler Troopy.


D’ailleurs, nous déclarons forfait pour le dernier kilomètre et préférons user nos semelles de basket sur les cailloux plutôt que celle de la voiture !
Lorsque nous arrivons au centre du cratère, nous sommes impressionnés par la taille. Avant d’entamer la marche qui nous mène à un point de vue, nous lisons tous les panneaux explicatifs.

Il y a 142,5 millions d’années, un énorme objet céleste, probablement une comète de 600 mètres de diamètre a percuté le sol causant un trou de 20 kms de diamètre réduit à  5kms avec l’érosion.
L’impact a été estimé à un million de fois plus puissant que la bombe d’Hiroshima, détruisant toute forme de vie sur des centaines de kilomètres et envoyant tellement de débris dans l’atmosphère que le temps a été affecté sur plusieurs années.
Du moins, c’est la  version des scientifiques…


Les aborigènes ont une toute autre hypothèse; néanmoins, ils s’accordent sur le fait que l’origine de ce cratère est céleste.
Celui-ci remonte à l’époque du Dreamtime : la création de la Terre. Un grand nombre de femmes dansaient dans le ciel pour former la Milky Way.(que l’on connait comme la voile lactée). C’était en fait des étoiles qui se transformaient en femmes.
Lors de la danse cérémoniale, l’une d’entres elle posa son bébé dans son porte-bébé en bois. Malheureusement, celui-ci bascula et s’écrasa violemment contre la Terre, soulevant les  rochers et formant les murs circulaires.
Le bébé étoile fut recouvert de sable pour le cacher de la vue.
La maman, qui est l’étoile du soir et le papa, l’étoile du matin, sont toujours à la recherche de leur bébé disparu…

Quoiqu’il en soit, nous ressentons la puissance du cratère et comprenons pourquoi cet endroit est répertorié comme lieu sacré.

Nous poursuivons notre ballade par un rapide sentier qui nous mène jusqu’à la limite autorisée par les aborigènes.
Là, un panneau nous rappelle de respecter leur souhait en ne pénétrant pas plus loin sur les lieux et en ne campant pas.
La raison de ce dernier est expliquée. Le camping est interdit non pas parce que c’est un lieu de haute importance spirituelle, mais par respect pour des défunts. En effet,  il y a quelques années, une famille aborigène a été massacrée par un chasseur d’un clan  ennemi. Hommes, femmes, enfants, tout le monde a été tué, excepté un homme qui était parti chasser sur la montagne. Depuis ce tragique évènement, plus personne n’habite ici, en mémoires des disparus.
Inutile de vous dire que nous avons respecté leur souhait, en ne campant pas ici.
De retour sur la route principale, nous nous mettons en quête d’un petit emplacement paisible, peu visible et au sol pas trop dur pour passer la nuit. Il nous restait 12 kms avant d’atteindre la Mereenie Loop, où il était de nouveau interdit de camper.

Peu de temps plus tard, nous repérons l’endroit parfait, en retrait de la route, sur du sable rouge, et plantons notre tente.
Mais avant, un petit verre de crush à la fraise et une petite partie de Uno !


L’endroit était parfait, sans compter les innombrables mouches qui tentaient de pénétrer dans les oreilles ou dans le nez voir même les yeux ! Une horreur !
Heureusement, notre moustiquaire à chapeau nous évite de tourner dingue ! Nous préparons notre diner à la lueur chaude du soleil couchant. Mais seules les lumières étaient chaudes, car les températures quant à elles descendent rapidement en dessous de 10°C !


Les nuggets et les pates à la crème fraîche nous réchaufferont un peu  en attendant le ciel étoilé. Sublime ! C’est un véritable bonheur que de dormir au beau milieu de l’Outback, sous un ciel immaculé de diamants…

Le lendemain nous nous réveillions après une nuit un peu fraîche, mais calme… CALME ! Même pas un corbeau pour nous réveiller… rien… juste le silence ! Trop bien. Ca été de loin notre nuit la plus calme passée en Australie…


Après un petit déjeuner très vivifiant, nous débutons la Mereenie loop. Une piste pour 4x4 en territoire aborigène nous conduisant jusqu’à Kings Canyon.
Nous saluons une dernière fois le cratère.


Et nous nous élançons sur cette jolie piste défoncée. 93 kilomètres d’infernales secousses mettant à rude épreuve nos nerfs et ceux de Troopy. Il semblerait que le gouvernement du Northen Territory travaille à l’amélioration de cette route… on y travaille, on y travaille… Et bah, ca ce voit pas beaucoup !

Néanmoins, nous prenons du plaisir à parcourir ces kilomètres. Nous nous sentons libre au beau milieu de nulle part. Nous conduisons nos appareils photos à proximité, prêts à photographier toutes formes animales que l‘on croisera.

Pour notre plus grande joie, la piste prend des allures de safari. Nous croisons tout d’abord un dingo. Un vrai de vrai, un du désert… Rien à voir avec ceux de Fraser Island.


Cet animal est toujours aussi beau… Il regarde Troopy, intrigué mais reste sur ces gardes.


Nous photographions l’animal sous toutes les coutures. Le pauvre, il boite. C’est tenant de lui donner un truc à manger, mais il faut se souvenir qu’un dingo nourrit par l’homme est un dingo mort, donc on ne se laisse pas attendrir par ce petit chien tout maigre…


Nous faisons ronfler le moteur de Troopy pour l’éloigner  de la route et quelques kilomètres plus loin, nous apercevons un dromadaire, installé bien tranquillement à l’ombre d’un arbre.
Tant pis, on va le déranger un peu, mais on veut une photo !


Débute alors une petite course poursuite entre le photographe et l’animal. Sacré chameau !


Moi, je regarde la scène depuis le bord de la route.


Allez, on te laisse. On reprend la route et on croise une voiture arrêtée sur le bas côté. Que ce passe t il ? Des chevaux sauvages ! Quand je vous disais que l’on faisait un safari !
John part faire la causette, mais moi, pas le temps, je veux ces chevaux dans la boite ! Je m’approche doucement. Ils m’ont repéré et me fixent du regard inquiet, prêts à détaler à la moindre alerte.


Pas à pas, je réduis les mètres qui nous séparent, jusqu’au point limite où les chevaux ont préféré s’éloigner.


Je me rabats alors sur une espèce rare un MTPTP, confortablement assis dans la voiture !


Un peu plus loin, nous découvrons les restes d’une pauvre vache. Chouette, on va pouvoir faire la fameuse photo qui représente le désert !
Une ou deux mises en scène plus tard, Troopy fait des allers-retours pour se présenter sous son meilleur profil.



Après cette séance photo, nous terminons la Mereenie Loop par un déjeuner sur une aire de repos.


Les corbeaux eux aussi ont apprécié la pause repas à en croire la photo !



Voilà, plus qu’une vingtaine de kilomètres avant d’atteindre notre destination finale : Kings Canyon.


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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 02:36
Un peu de culture sur…

ALICE SPRINGS

.26 490 habitants
.Etat du Northern Territory - Symbole du Red Center

    - Généralités

Cette ville  perdue au milieu de l’outback, se dresse devant vous comme par magie après avoir roulé des centaines de kilomètres où vous  n’aviez que pour horizon une longue et infinie ligne droite.
Loin de ressembler à Las Vegas, elle reste l’une des rares ville d’Australie qui compte plus de touristes que d’habitant. En effet, cette ville est la porte d’entrée qui conduit au fameux monolithe « Uluru », et qui peut donc voir le nombre d’âme y séjournant se multiplier par 6.
Son attrait principal, (hormis le supermarché Coles et le Mc Donald et son wifi que vous étiez impatient de retrouver), est l’art aborigène. En effet, Alice Springs est le centre national de l’art aborigène, toutefois, vous ne trouverez principalement que des artistes de la région du Centre.

C’est également ici que se situe la base des « Médecins volants » créée par John Flynn. Un véritable hôpital, concentré dans un avions qui parcourt  l’Outback pour les plus isolés. Et pour l’éducation de ces derniers, vous pourrez visiter une école peu ordinaire, qui donne des cours par  radio…


    - Qu’avons-nous fait ?

Nous n’avons passé que 2 jours à Alice. Le temps pour nous de prendre une douche et de refaire le plein de tout.


Nous avons commencé par faire le plein d’émotion, en apprenant de bonnes nouvelles par mail…que du bonheur !

                             -  Le Resto « Outback Steack House »

Nous avons fêté cela en nous jetant (après une douche bien sûr) dans un super resto typique Outback avec aux murs tôle ondulée rouillée, peau de chameau et cornes de buffles et sur la table un petit drapeau de votre nationalité.


Heureusement que l’on ne vient pas d’Estonie, sinon je suis pas sûr qu’on aurait eu notre drapeau.  Mais nous on voulait aussi le drapeau Australien car on est un peu « Aussie »  maintenant.


Au menu pour nous : kangourou, crocodile, émeu, dromadaire et un bon steak !



Sans oublier le Jug de bière pour arroser tout ça…santé !



Je me ferai également une chorégraphie locale au milieu du resto avec d’autres clients.. « Give me a Home among the gum Trees… »…Fun Fun Fun.


                            - les Galeries d’Art

Nous nous sommes beaucoup baladé dans les galeries d’art pour mieux comprendre les œuvres. Nous avons été fort bien accueillis dans l’une d’elle par une charmante dame, qui nous fera un cours en 10 minutes. Tout nous est paru plus clair d’un coup, les formes, les couleurs, les histoires…nous avons vraiment apprécié qu’elle ait pris le temps de nous donner quelques bases alors qu’elle savait pertinemment que nous n’achèterions rien. C’est aussi ça l’Australie. Dans une seconde galerie, le gérant nous a très gentiment donné un papier expliquant les techniques de peintures et comment ils trouvaient leurs encres. Une galerie immense, qui vous ferait presque tourner la tête au bout d’une demie heure. Enfin dans la dernière, « Boomerang Art », Irena a réuni quelques unes de ses œuvres, conter leurs histoires, qui fait un lien évident avec la culture de aborigènes que nous côtoyons quotidiennement. 


                             - Petit SPA pour Troopy


Nous avons profité d’être en ville pour nous occuper de notre petit Troopy et jeter un coup d’œil sur ce pneu qui s‘essouffle tout seul…un petit chewing-gum chez un spécialiste et le tour est joué.


Nous avons aussi joui de l’eau à disposition dans le camping pour le donner une bonne douche bien méritée.


Quoi de l’eau a disposition pour laver la voiture dans un désert ?
Et oui, nous en avons été nos aussi très surpris, mais nous avons appris que outre le desert aride et la faible fréquence de pluies, les nappes phréatiques étaient pourvues d’innombrables litres d’eau leur créant une réserve de plusieurs milliers d’années…voilà pourquoi ils arrosent sans complexe leurs pelouses…


décidemment c’est vraiment un désert bizarre !


        - Didgeri Didgeri doo doo…


Nous sommes entrés dans un magasin qui vend des Didgeridoo et qui fait un concert certains soirs dans une salle spécialement aménagée à l‘interieur. Nous avions aussi vu qu’il donnait gratuitement des cours alors nous sommes allés nous renseigner; ça pouvait être drôle. A notre arrivée, il nous fait nous assoir et nous donne chacun un didge…  « ah quoi maintenant là tout de suite ? ». Du coup, nous voilà partis pour une heure de brrr, ssss, di dou da, dans notre bout de bois. Une méthode efficace car nous avons fait bien des progrès,  et cela donne envie d’avoir son propre didge à la sortie…qui passe par le magasin bien sûr !


                            - Telegraph Station


Comme nous en avions marre de manger près des voitures, nous avons demandé à un local où serait-il approprié de diner ce soir. Il nous indiqua le Telegraph Station et ses aires de pique nique. Nous avons peu visité l’endroit il est vrai, mais nous avons adoré nous délecter des champs et petites oiseaux juste a côté de nous



Aller, un dernier petit dej…


un dernier petit tour au Mc Do, un autre au Coles, un dernier au Lookout d‘Anzac Hill…


…et c’est reparti.


    - Où avons-nous dormis ?.

Devant votre ordinateur bien au chaud, vous vous dites que le camping c’est le confort minimal….mais pour nous dans le désert c’est plutôt la corvée. Vous avez toujours un mec qui rentre tard le soir et qui vous éclaire de plein phares la tente ou comme ce matin là un autre qui démarre juste à côté de vous,
sa Harley à 5h du mat, vous faisant faire un gigantesque bond dans votre sac de couchage! Parfois même vous pourrez avoir les deux ! Alors pour le camping on apprécie infiniment la longue longue douche, la machine à laver et l’eau à disposition pour nettoyer Troopy mais c’est pas ici que vous vous reposerez ! Vive le Bush !

Cependant, ce camping s’anime tous les soirs de la visite de kangourous des rochers, qui viennent se nourrir des graines en vente à la réception.




L’un d’eux portait un petit « Joey » dans sa poche, il était trop craquant.



Au final, Alice Springs est une étape presque incontournable s’il on veut visiter le Centre. Rien ne nous a particulièrement séduit dans cette ville, mais nous nous y sommes pas senti plus en insécurité qu’ailleurs, contrairement à ce que vous pouvez lire à son sujet.
Le peuple aborigène y est très présent et toujours en décalage avec le monde actuel, mais nous n »’avons reçu aucune agressivité de leur part, donc n’ayez crainte et profitez du voyage.

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 04:33
Du 16 au 18 mai 2009

Après une magnifique piste de 4x4, nous arrivons aux East McDonnell Range, qui s’étendent à 100 kms à l’Est d’Alice Springs.
Nous stoppons notre avancée à la réserve historique d’Arltunga, témoin d’une ruée vers l’or en 1887. Bien que peu productive, elle a été primordiale dans le développement économique du Centre. A chaque nouvelle découverte, de nombreux pionniers de toutes les horizons arrivaient, essentiellement à pied et avec une brouette, peuplant et diversifiant ainsi le Centre désertique de l’Australie.
Nous avons d’abord visité l’ancien poste de police et la petite prison.


Ces deux bâtiments ont été rénovés car des personnes mal attentionnées et cupides avaient détruits ces constructions, pensant que de l’or était caché dans les murs.


J’ai tenté de me débarrasser de mon amoureux en l’enfermant dans la cellule, mais comment résister à cette petite bouille d’amour ? !
 

Nous profitons également des tables ombragées pour déjeuner.

Noter notre technique pour laver la vaisselle ! Dans le désert, l’eau est une denrée rare, donc nous pratiquons presque le lavage à sec.


8 mois en Australie et vous avez développé tous les anti corps nécessaires pour survire dans les conditions  sanitaires les plus extrêmes. En tous les cas, on pense bien aux normes HACP à chaque lavage de main manqué !

Notre visite se poursuit avec une promenade dans le QG de la ville fantôme. Nous en apprenons un peu plus sur le passé et le fonctionnement de la mine. Un imprimé à disposition à l’entrée nous sert d’auto guide. Reste plus qu’à suivre les numéros et les indications en lien.


Ces bâtiments sont dans l’ensemble bien conservés, mais on ne peut pas en dire autant des machines nécessaires dans le processus d’exploitation de l’or.


Toutefois, il est assez facile d’imaginer qu’elle fut la vie à l’époque. Le bruit, la poussière et la sueur, étaient le quotidien de ces hommes qui venaient tenter leur chance.

Une anecdote m’a fait sourire; La maison du contremaître se situait juste en face des machineries. C’est ici qu’il testait et pesait l’or des mineurs avant de les payer. Mais lorsque les tambours et les roulements tournaient à plein régime, le sol grondait et tremblait, rendant impossible la pesée exacte des pépites. Les mineurs s’estimant lésés dans leur salaire ont exigés que la maison du contremaitre soit construite à l’écart des machines.
Non mé dit donc ! Tout travail mérite salaire, même au gramme près !

Dernière étape de ce voyage dans le temps: l’office de tourisme aux allures de petit musée. Ce sera donc au travers d’anciennes photographies, de témoignages et de vieux matériels, que nous terminerons le chapitre de la ruée vers l’or.

Le soir, nous avons planté la tente au milieu de nulle part pour notre plus grand bonheur… Notre soirée fut toutefois écourtée par… la pluie ! Surprenant non dans un désert !


Le lendemain, réveil matinal par quelques doux cris des corbeaux. (Et oui, même au milieu du désert, ils nous servent de réveil matin !) Mais cela n’affectera pas notre journée, car le soleil rougit les parois rocheuses devant nous.
Aujourd’hui, nous partons à la découverte de Trephina Gorge où nous prendrons notre petit déjeuner.
Après quelques kilomètres, nous arrivons à l’aire de pique-nique du parc et sommes ravis d’apercevoir des barbecues à gaz, de l’eau potable et des tables ensoleillées dans un endroit superbe. Parfait.



Le ventre bien rempli, nous mettons nos chaussures de rando pour une courte marche dans la gorge.


La vue est splendide et le temps parfait. Le soleil chauffe, mais l’air est frais.



La gorge nous plait tellement que nous prolongeons notre ballade par une seconde randonnée, un peu plus physique.


Celle-ci nous conduit à un point de vue magnifique sur les environs.


Il est très facile de distinguer le lit de la rivière asséché, car les eucalyptus sont bien plus verts et plus feuillus à cet endroit.


De retour à Troopy, nous jetons un rapide coup d’œil sur la carte et déterminons notre prochain arrêt : Jessie Gap.
Cette gorge étroite est très importante dans la culture aborigène des Arrernte, car selon eux c’est ici que les chenilles de Mparntwe sont apparus avant de ramper pour donner naissance à la topographie actuelle; c’Est-ce que l’on appelle le Caterpillar dreaming story.

Nous avons vu quelques peintures qui symbolisent ces chenilles… mais rien ne nous a vraiment séduit dans cet endroit.


Nous poursuivons donc notre route vers la seconde route : Emily Gap.
Comme pour la première, nous reviendrons à Troopy un peu pantois. Rien d’exceptionnel comparé aux fresques vues à Ubirr.
Nous déciderons toutefois de manger ici notre déjeuner : salade de riz. Ce moment fut fort agréable et paisible… mais du moins en apparence…


Mais la réalité fut telle que nous avons dû apprécier notre bonne salade sous notre moustiquaire tant les mouches étaient agaçantes !


Allez, plus que 16 petits kilomètres avant d’atteindre le cœur de l’Australie : Alice Springs.

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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 14:30
Bonne Fête
à toutes les Mamans
...


Pleins de pensées de vos enfants Aventuriers !
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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 10:28
Du 14 au 16 mai 2009

Pour éviter des centaines de kilomètres de route ennuyeuse pour rejoindre Alice Springs, nous avons décidé de prendre quelques raccourcis à travers des pistes 4x4 un peu défoncées, mais qui s’avèrent nettement plus jolies que ses cousines les Autoroutes. Nous prenons toutefois des informations sur l’état des routes avant de partir. C’est décidé, nous rejoindrons Alice Springs depuis Kununara en prenant la Buchanan Road, ce qui nous évite de repasser par Katherine. Il y avait également l’option Tanami, mais elle est vraiment chaotique et cela nous oblige a revenir complètement en sens inverse.
Nous partons donc, plein d’eau, plein d’essence et plein d’enthousiasme sur la highway en direction de Timber Creek.



Nous continuons de doubler des « Road Train » , ces énormes camions qui tractent jusqu’à 5 remorques !


De là, nous partons sur les pistes de la Buchanan. Rouler sur des pistes 4x4 en Australie est vraiment une expérience à part entière.  Vous soulevez des tonnes de poussière, le moteur de votre 4x4 vibre…c’est aussi ça notre aventure. Et l’un des grand plaisir de l’outback c’est de vous arrêter où vous le souhaiter, planter votre tente au milieu de nulle part et de laisser la nature vous surprendre de ces charmes.


…et parfois de ses inconvénients !


Rouler loin des grandes autoroutes (qui sont en fait des nationales), du trafic et du bruit peut vous réserver de très bonnes surprises, comme la rencontre avec ces nombreux animaux qui habitent les lieux que nous traversons.






Parfois nous rencontrons quelques traces de vie dans un vrai coin paumé de la Buchanan, où les enfants jouent sur la route.


  En revanche, sur le bas côté nous croisons de temps a autre quelques carcasses de voitures inquiétantes….


Mais une des choses les plus impressionnante, c’est lorsque vous apercevez un Road Train au loin qui file a toute allure sur la piste poussiéreuse.




Là il vaut mieux vous arrêter sur le bas côté et car il vous est impossible de voir pendant plusieurs secondes après son passage et il vous refait gentiment votre pare brise.


Mais nous, rien ne nous arrête, et nous poursuivons notre route dans de magnifiques paysages sauvages enchainant les kilomètres jusqu’à notre prochain campement. D’ailleurs aujourd’hui, nous avons décidé de nous arrêter très tôt et de profiter un peu de la journée pour ne rien faire si ce n’est nous reposer et jouer au Uno.


On rejoint donc la fameuse Stuart Hwy qui traverse l’Australie du Nord au Sud. Nous sommes désormais à 800 kms d’Alice Springs. Nous roulons cette fois-ci sur du bitume bien dur, et sec, ce qui nous fait du bien, car l’aventure c’est bien joli, mais être secoué dans tous les sens toute la journée ça a aussi ses limites. Devant nous,  une voiture s’engage prestement, et semble laisser derrière elle deux petits chiens trop adorables, qui lui courent après. « non mais je rêve où ils viennent d’abandonner leur chien ? » Nous entamons donc une course poursuite pour tenter de prendre l’immatriculation de la voiture. Ils s’engagent sur un chemin, nous les suivons et font demi tour.


A la vue de la voiture complètement défoncée et criblée de balles, nous renonçons là, mais avec un vrai mal au cœur en repensant au regard de ces petites bêtes que nous avons croisé lorsqu’ils venaient d’être abandonnés sur la route. C’est aussi ça le Bush ?!

Nous faisons également un arrêt à Aileron et ses statues géantes.



Après une bonne journée de conduite, nous nous arrêtons sur une aire de repos. Après tant de kilomètres, vous imaginez vous reposer, un petit verre d’eau fraiche à la main face au coucher de soleil….en gros ce que l’on fait depuis des mois. ET BAH PAS CE SOIR !
Le ciel est vraiment couvert, ce qui ne nous empêche de voir le coucher de soleil, nous avons même ressortis nos pulls du fond du sac, le repas a bien du mal a cuir (cf petits pépins), les mouches sont toujours au rendez vous malgré le froid et quelques gouttes de pluies accompagnent même notre diner. Pas glop !


Mais un nouveau problème fait surface….le manque évident de douche….alors on se la joue version Outback.


Mais Ruby lui il est content, il commençait a crever de chaud avec son bonnet, écharpe et surtout sa grosse fourrure hivernale.


Nous ne sommes plus qu’a 70 kilomètres d’Alice Springs mais un panneau nous invite à nous rajouter 200 kms au compteur….Allons y ! Nous prendrons donc une autre piste 4x4 avant d’arriver en ville. C’est donc partis pour la Arltunga Touriste drive.
Ca y est nous y sommes dans le Centre rouge de l‘Australie….


La route est vraiment amusante, car elle passe par plein de petite collines qui vous font des petits hauts le cœur comme dans les manèges de gosses. Voici donc quelques photos de cette route superbe et en très bon état qui nous fera rejoindre les East Mc Donnell Range.






Et parfois, là où certains vous font la révérence…


D’autres vous accueillent avec moins d’élégance…






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