23 juin 2009
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04:20
Du 4 au 6 juin
Et voilà, nous quittons Cobber Pedy et ses adorables habitants après une excellente nuit dans la maison troglodyte de John et Gai.
8 heures de route nous attendent pour rejoindre le parc national des Flinders Ranges.
En chemin, nous prenons notre revanche sur les lacs de sel privés près de mt Conner. En effet, non loin d’une aire de repos où nous nous sommes restaurés, un petit sentier nous mène sur les rives d’un lac salé. Héhé ! Tout vient à point à qui sait attendre !
Oula ! Il y en a qui ont eu moins de chance avec leur véhicule…
Allez, on ne traine pas, il nous reste de nombreux kilomètres avant d’atteindre Port Augusta.
Nous poursuivons donc notre route magnifique sous les nuages menaçants; mais même pas peur, le soleil est toujours avec nous, pour le plus grand plaisir de nos yeux…
Nous avons finalement atteint la petite ville portuaire… de nuit ! Ba oui, on a trainé sur la route; c’était tellement beau !
Du coup, direction le Mc Do pour diner et surtout pour une bonne connexion internet, avant de rejoindre une aire de repos sur la route des Flinders pour la nuit.
Le lendemain, nous sommes très agréablement surpris de revoir des arbres… des vrais, bien verts. C’est que ca faisait longtemps !
Et nous avons même été salués par des wallabies des rochers du haut de la colline.
Après un bon thé chaud, voir même brulant, nous repartons sur les routes.
1er arrêt, les ruines de Kanyaka. En 1851-56, c’était une importante entreprise agricole spécialisée dans l’élevage des moutons.
Puis, nous traversons rapidement le minuscule village de Quorn avant de nous arrêter de nouveau à Yourambulla Peak Caves pour partir à la découverte des peintures rupestres.
Après une courte marche et un escalier abrupt, nous atteignons la première galerie.
Les peintures que nous observons sont totalement différentes de celles que nous avons vues auparavant.
Nous avons l’impression d’assister au travers ces symboles et un peu d’imagination, à des scènes de la vie quotidienne des aborigènes locaux.
C’est comme s’ils s’étaient servi de ce mur pour marquer leur liste de course ou les dates des évènements importants.
En tous les cas, depuis leur abri, ils avaient une vue imprenable sur les environs.
Nous poursuivons notre ballade jusqu’à la seconde et troisième galerie, pratiquement identiques, toujours en hauteur et abritées.
Quelques kilomètres plus loin, nous traversons le petit village de Hawker, où nous réservons un camping 4 étoiles pour prendre une bonne douche.
4 étoiles, et bien, ce n’était pas pour les sites sans électricité ! Nous n’avions pas le droit d’utiliser la cuisine commune… ba oui, pour faire tourner un micro onde, il faut de l’électricité ! Et où sont les emplacements herbeux mis en avant sur la brochure ??? Ah, ce n’est pas pour nous ! Nous on a du planter la tente sur des graviers derrière le bloc sanitaire et la chaufferie dont le moteur nous aura « bercés » toute la nuit ! Et c’est 4**** ! Nous n’aurions pas été à notre huitième jour sans douche, nous serions vite repartis ! Mais bon…
Finalement, nous avons pris une longue… très longue douche chaude, on aura utilisé l’électricité des douches pour se raser et on aura même trouvé un endroit pour recharger le téléphone en cachette ! Non mé dit donc !
Après une nuit fraîche, nous quittons ce « merveilleux » camping et arrivons finalement au parc national des Flinders Ranges… sous la grisaille.
Ce lieu est impressionnant et réputé pour sa géologie et sa topographie exceptionnelle.
Nous nous renseignons sur les randonnées possibles près de Wilpena Pound. Difficle de choisir; une marche de 9 heures soit 21,5 kms nous tente fortement, car elle nous donnerait un très bon aperçu du parc depuis le plus haut sommet. Ce serait donc deux jours de marche avec une nuit en montagne… Cooool ! Mais le temps est changeant, et nous ne sommes pas en avance pour partir. La nuit tombe en effet rapidement avec ces nuages bas… Bon, ce serait plus raisonnable de partir demain sur ce sentier.
Nous décidons donc de faire un autre itinéraire; 7,8 kms retour jusqu’au point de vue de Wangara.
Nous voilà bien équipés, chaudement habillés, salade de tomates féta dans le sac à dos et surtout plein de bons raisins sucrés.
Arrivés devant le début de la marche, un regret nous envahit; le temps n’est pas si mal pour le moment et nous avons même quelques rayons de soleil… Si on grimpe le sommet de St Mary, on part pour 6 heures de marche, soit 14,6 kms. Arg, c’est tentant !!
Bon allez, c’est partit pour 6 heures de grimpette. L’objectif est d’être revenu avant 17h. Alors on s’engouffre d’un pas bien cadencé dans la forêt.
Nos premiers kilomètres se font assez facilement. Quel plaisir de retrouver la forêt. Des chèvres nous feront même la surprise d’être non loin de nous.
Nous scrutons le ciel avec une certaine appréhension : s’il te plait pas de pluie.
Nous sommes arrivés sans trop de difficulté au pied de la montagne; et c’est bon, nous sommes dans les temps. Mais maintenant commence la partie un peu plus sportive.
Par moment, nous ne sommes pas loin de l’escalade, mais plus nous prenons de la hauteur, plus notre souffle est coupé par l’immensité et la beauté du paysage.
Nous profitons d »’un point de vue sur le Wilpena Pound (d’une superficie de 80km²) et abrité du vent pour notre pause déjeuner bien méritée.
Un petit coup d’œil sur la montre et nous décidons de poursuivre vers le sommet.
Heureusement que nous avons fait le plain d’énergie, car cette rando est assez physique et plutôt éprouvante pour les genoux.
Pour le moment, nous sommes chanceux avec le temps. Nous voyons la pluie tourner autour de nous mais sans nous atteindre. Hop Hop Hop, on continue…
Cette montagne est un lieu de haute signification pour les aborigènes locaux. Souvenez-vous, chaque élément naturel (rocher, lac, forêt….) est la conséquence d’un esprit.
Le St Mary’s Peak résulte de la vie d’un serpent. C’est son œuvre que nous découvrons avec autant de plaisir. Toutefois, les aborigènes demandent aux visiteurs de ne pas effectuer les derniers mètres de la rando car ils correspondent à la tête du serpent.
Heu…là, il y a un tout petit problème, faire tous ces efforts pour s’arrêter si près du but et sans jouir de la vue… nan, ce n’est pas possible.
Nous demandons donc la permission au serpent, comme il incombe dans la culture aborigène : « Mr Serpent, on vous respecte, mais nous aimerions bien voir la vue que vous avez là haut… »
Nous entamons donc la dernière partie et … WOUA ! Grandiose ! Tous nos efforts sont récompensés par la vue des plus incroyable.
360° sur un relief unique et une météo tout aussi surprenante. Pluie, gros nuages gris, soleil… se succèdent à l’horizon, mais dommage pas d’arc en ciel.
La vue s’étend sur des centaines de kilomètres. Nous nous sentons tout minuscule devant un tel panorama.
C’est avec fierté que nous posons devant le panneau des 1170 mètres d’altitude.
Après en avoir pris plein les yeux, il est temps pour nous d’entamer la descente car la pluie menace de plus en plus.
C’est donc partit pour une course avec les gros nuages gris. Il faut impérativement que l’on atteigne la base de la montagne avant qu’il ne pleuve, sinon je ne vous raconte pas comment ce serait glissant.
Notre contre la montre se déroule à merveille; seules quelques gouttes nous auront accompagnées.
De retour dans la forêt, une petite averse me fera mettre mon poncho. Nous terminerons donc notre randonnée d’un pas très pressé, voir même au pas de course pour moi.
Ce n’est pas juste, mess jambes sont plus courtes que celle de Joe; Là où il marche vite, moi je dois courir !
Bref, comme de vrais champions, nous atteignons Troopy juste avant le déluge ! Ouf, c’était limite !
Après cette bonne marche, nous allons planter la tente sur une aire de repos à quelques kilomètres du parc. Le temps n’est plus clément avec nous, mais hors de question d’aller se coucher sans manger.
Mon petit aventurier nous allumé un bon feu et nous a même installé notre indispensable coin de ciel bleu pour un diner riche en féculent.
A nous deux, nous formons une vraie équipe de vainqueur… même si Joe a laissé la tente ouverte sous la pluie battante !
Cela ne nous aura néanmoins pas empêché de nous écrouler de sommeil.
Le lendemain, nous reprenons la route serpentant dans un joli paysage viticole avant d’atteindre la dernière grosse ville de notre voyage ; Adélaïde.
Et voilà, nous quittons Cobber Pedy et ses adorables habitants après une excellente nuit dans la maison troglodyte de John et Gai.
8 heures de route nous attendent pour rejoindre le parc national des Flinders Ranges.
En chemin, nous prenons notre revanche sur les lacs de sel privés près de mt Conner. En effet, non loin d’une aire de repos où nous nous sommes restaurés, un petit sentier nous mène sur les rives d’un lac salé. Héhé ! Tout vient à point à qui sait attendre !
Oula ! Il y en a qui ont eu moins de chance avec leur véhicule…
Allez, on ne traine pas, il nous reste de nombreux kilomètres avant d’atteindre Port Augusta.
Nous poursuivons donc notre route magnifique sous les nuages menaçants; mais même pas peur, le soleil est toujours avec nous, pour le plus grand plaisir de nos yeux…
Nous avons finalement atteint la petite ville portuaire… de nuit ! Ba oui, on a trainé sur la route; c’était tellement beau !
Du coup, direction le Mc Do pour diner et surtout pour une bonne connexion internet, avant de rejoindre une aire de repos sur la route des Flinders pour la nuit.
Le lendemain, nous sommes très agréablement surpris de revoir des arbres… des vrais, bien verts. C’est que ca faisait longtemps !
Et nous avons même été salués par des wallabies des rochers du haut de la colline.
Après un bon thé chaud, voir même brulant, nous repartons sur les routes.
1er arrêt, les ruines de Kanyaka. En 1851-56, c’était une importante entreprise agricole spécialisée dans l’élevage des moutons.
Puis, nous traversons rapidement le minuscule village de Quorn avant de nous arrêter de nouveau à Yourambulla Peak Caves pour partir à la découverte des peintures rupestres.
Après une courte marche et un escalier abrupt, nous atteignons la première galerie.
Les peintures que nous observons sont totalement différentes de celles que nous avons vues auparavant.
Nous avons l’impression d’assister au travers ces symboles et un peu d’imagination, à des scènes de la vie quotidienne des aborigènes locaux.
C’est comme s’ils s’étaient servi de ce mur pour marquer leur liste de course ou les dates des évènements importants.
En tous les cas, depuis leur abri, ils avaient une vue imprenable sur les environs.
Nous poursuivons notre ballade jusqu’à la seconde et troisième galerie, pratiquement identiques, toujours en hauteur et abritées.
Quelques kilomètres plus loin, nous traversons le petit village de Hawker, où nous réservons un camping 4 étoiles pour prendre une bonne douche.
4 étoiles, et bien, ce n’était pas pour les sites sans électricité ! Nous n’avions pas le droit d’utiliser la cuisine commune… ba oui, pour faire tourner un micro onde, il faut de l’électricité ! Et où sont les emplacements herbeux mis en avant sur la brochure ??? Ah, ce n’est pas pour nous ! Nous on a du planter la tente sur des graviers derrière le bloc sanitaire et la chaufferie dont le moteur nous aura « bercés » toute la nuit ! Et c’est 4**** ! Nous n’aurions pas été à notre huitième jour sans douche, nous serions vite repartis ! Mais bon…
Finalement, nous avons pris une longue… très longue douche chaude, on aura utilisé l’électricité des douches pour se raser et on aura même trouvé un endroit pour recharger le téléphone en cachette ! Non mé dit donc !
Après une nuit fraîche, nous quittons ce « merveilleux » camping et arrivons finalement au parc national des Flinders Ranges… sous la grisaille.
Ce lieu est impressionnant et réputé pour sa géologie et sa topographie exceptionnelle.
Nous nous renseignons sur les randonnées possibles près de Wilpena Pound. Difficle de choisir; une marche de 9 heures soit 21,5 kms nous tente fortement, car elle nous donnerait un très bon aperçu du parc depuis le plus haut sommet. Ce serait donc deux jours de marche avec une nuit en montagne… Cooool ! Mais le temps est changeant, et nous ne sommes pas en avance pour partir. La nuit tombe en effet rapidement avec ces nuages bas… Bon, ce serait plus raisonnable de partir demain sur ce sentier.
Nous décidons donc de faire un autre itinéraire; 7,8 kms retour jusqu’au point de vue de Wangara.
Nous voilà bien équipés, chaudement habillés, salade de tomates féta dans le sac à dos et surtout plein de bons raisins sucrés.
Arrivés devant le début de la marche, un regret nous envahit; le temps n’est pas si mal pour le moment et nous avons même quelques rayons de soleil… Si on grimpe le sommet de St Mary, on part pour 6 heures de marche, soit 14,6 kms. Arg, c’est tentant !!
Bon allez, c’est partit pour 6 heures de grimpette. L’objectif est d’être revenu avant 17h. Alors on s’engouffre d’un pas bien cadencé dans la forêt.
Nos premiers kilomètres se font assez facilement. Quel plaisir de retrouver la forêt. Des chèvres nous feront même la surprise d’être non loin de nous.
Nous scrutons le ciel avec une certaine appréhension : s’il te plait pas de pluie.
Nous sommes arrivés sans trop de difficulté au pied de la montagne; et c’est bon, nous sommes dans les temps. Mais maintenant commence la partie un peu plus sportive.
Par moment, nous ne sommes pas loin de l’escalade, mais plus nous prenons de la hauteur, plus notre souffle est coupé par l’immensité et la beauté du paysage.
Nous profitons d »’un point de vue sur le Wilpena Pound (d’une superficie de 80km²) et abrité du vent pour notre pause déjeuner bien méritée.
Un petit coup d’œil sur la montre et nous décidons de poursuivre vers le sommet.
Heureusement que nous avons fait le plain d’énergie, car cette rando est assez physique et plutôt éprouvante pour les genoux.
Pour le moment, nous sommes chanceux avec le temps. Nous voyons la pluie tourner autour de nous mais sans nous atteindre. Hop Hop Hop, on continue…
Cette montagne est un lieu de haute signification pour les aborigènes locaux. Souvenez-vous, chaque élément naturel (rocher, lac, forêt….) est la conséquence d’un esprit.
Le St Mary’s Peak résulte de la vie d’un serpent. C’est son œuvre que nous découvrons avec autant de plaisir. Toutefois, les aborigènes demandent aux visiteurs de ne pas effectuer les derniers mètres de la rando car ils correspondent à la tête du serpent.
Heu…là, il y a un tout petit problème, faire tous ces efforts pour s’arrêter si près du but et sans jouir de la vue… nan, ce n’est pas possible.
Nous demandons donc la permission au serpent, comme il incombe dans la culture aborigène : « Mr Serpent, on vous respecte, mais nous aimerions bien voir la vue que vous avez là haut… »
Nous entamons donc la dernière partie et … WOUA ! Grandiose ! Tous nos efforts sont récompensés par la vue des plus incroyable.
360° sur un relief unique et une météo tout aussi surprenante. Pluie, gros nuages gris, soleil… se succèdent à l’horizon, mais dommage pas d’arc en ciel.
La vue s’étend sur des centaines de kilomètres. Nous nous sentons tout minuscule devant un tel panorama.
C’est avec fierté que nous posons devant le panneau des 1170 mètres d’altitude.
Après en avoir pris plein les yeux, il est temps pour nous d’entamer la descente car la pluie menace de plus en plus.
C’est donc partit pour une course avec les gros nuages gris. Il faut impérativement que l’on atteigne la base de la montagne avant qu’il ne pleuve, sinon je ne vous raconte pas comment ce serait glissant.
Notre contre la montre se déroule à merveille; seules quelques gouttes nous auront accompagnées.
De retour dans la forêt, une petite averse me fera mettre mon poncho. Nous terminerons donc notre randonnée d’un pas très pressé, voir même au pas de course pour moi.
Ce n’est pas juste, mess jambes sont plus courtes que celle de Joe; Là où il marche vite, moi je dois courir !
Bref, comme de vrais champions, nous atteignons Troopy juste avant le déluge ! Ouf, c’était limite !
Après cette bonne marche, nous allons planter la tente sur une aire de repos à quelques kilomètres du parc. Le temps n’est plus clément avec nous, mais hors de question d’aller se coucher sans manger.
Mon petit aventurier nous allumé un bon feu et nous a même installé notre indispensable coin de ciel bleu pour un diner riche en féculent.
A nous deux, nous formons une vraie équipe de vainqueur… même si Joe a laissé la tente ouverte sous la pluie battante !
Cela ne nous aura néanmoins pas empêché de nous écrouler de sommeil.
Le lendemain, nous reprenons la route serpentant dans un joli paysage viticole avant d’atteindre la dernière grosse ville de notre voyage ; Adélaïde.
Une pensée toute particulière à Papa JC : BON ANNIVERSAIRE !