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Qui Voyagent ?


"L'homme qui veut s'instruire doit lire d'abord, et puis voyager pour rectifier ce qu'il a appris.”
Giacomo Casanova


Qui voyage ?  Anne et Joe
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Nombre d'heures passées en avion : 54h10
Nombre d'heures passées en bus : 7h04
Nombre d'heures passées en bateau : 39h21
Nombre d'heures passées en tramway : 1h40

Nombre d'heures passées en train : 11h59

Nombre d'heures passées en télésiège : Oh45

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 02:42
Du 21 au 23 mai 2009.

C’est à bord d’un Troopy de nouveau en forme et tout propre que nous partons à la conquête des McDonnell occidentales.
Nous effectuons notre premier arrêt 18 kms après Alice Springs, pour découvrir le Simpsons Gap. Cet impressionnant gouffre est formé par 60 Millions d’années d’effort d’une rivière dans le désert.



Une courte randonnée de 1,5 kms nous conduit jusqu’au sommet du Cassia Hill.
Tout au long de la marche, nous apprenons au sujet de la végétation du désert, grâce à un autoguide. C’est ainsi que l’on a vu de plantes qui hibernaient, en attendant les prochaines pluies. D’autres, sont dotées de larges feuilles qui facilitent la réflexion des rayons du soleil, diminuant ainsi la chaleur. Chaque espèce y va de son stratagème. Certaines quant a elles, se créent une bonne réserve d’eau dans les racines (à l’abri des évaporations et des incendies).
Chaque commentaire sur le mode de survie des plantes était combiné avec la manière dont les aborigènes les exploitaient. Nourriture, médecine, armes, peinture, bijoux, ou tout simplement pour leur agréable parfum, chacune d’entre elle était utile dans la vie de ses premiers occupants (les « Arrernte »).
Au fur et à mesure que nous prenions  de la hauteur, notre niveau de connaissance augmentait.
Nous atteignons finalement le point culminant, et sommes récompensés par une jolie vue sur la chaine montagneuse.


Ca creuse de s’instruire, donc nous profitons des BBQ à gaz à disposition pour préparer notre déjeuner. Ce midi ce sera Pommes de terre sautées dans l’huile d’olive et saucisses grillées.  Mmm…


Pendant la cuisson, nous nous occupions par des interminables parties de Uno. Interminable pour Joe. Le pauvre ce n’était pas son jour !

Bien rassasiés, nous reprenons la route. Nous passerons devant la bifurcation, menant  au Standley Chasm sans nous arrêter, car étant une propriété privée un droit d’entrée s’applique.

Prochain arrêt la gorge Serpentine. Ce sera une randonnée au pas pressé que nous effectuerons. Nous avions en effet planifié une nuit de camping à une cinquantaine de kms de là. Les premiers arrivés étant les premiers servis, nous ne trainons pas pour avoir un emplacement. Et à en croire le nb de voitures garées sur le parking de la marche, c’est probablement la haute saison. On a bien pensé dégonfler les pneus des autres véhicules, mais on s’est dit que seul un magnifique Troopy blanc aux roues parfaites cela ferait un peu louche…

Ce sera donc a une cadence élevée, que nos atteindrons, le bassin qui ferme la gorge. Nous enchainons, par un excellent exercice cardio : l’ascension d’un mont jusqu’à un magnifique point de vue.



Un petit lézard nous accueillera au sommet.


La vue mérite amplement notre essoufflement.


Aller hop hop hop, on ne perd pas de temps, on redescend. Nous avons toutefois une petite pensée pour Seb et Didine qui ont visité l’Australie à un rythme effréné.

Nous arrivons finalement en fin d’après midi au camping ground d’Ormiston gorge. Nous repérons un petit emplacement et plantons la tente avant de faire la  belle au Uno. Quelques parties plus tard, nous faisons connaissance avec nos voisins d’une nuit. Un groupe de trekkeurs Australien partis pour une randonnée de 233 kms qui traverse les West Mc Donnell Range ( le Larapinta Trail). Seb lui, est un français qui voyage au pays d’Oz…..EN VELO !!!!!  Il aurait pu choisir le Luxembourg ou la Belgique…mais non ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ?



Nous avons passé une agréable soirée à discuter autour d’un bon thé chaud. Nous l’avons presque harcelé de questions pour tenter de comprendre l’incompréhensible pour nous ! Pourquoi choisir un moyen de locomotion sans moteur pour traverser une immense contrée comme l’Australie?
Sébastien nous soutiendra que de voyager à vélo procure un sentiment de liberté inégalable et surtout se sentir physiquement comme à 20 ans alors qu’on en a 40 au compteur, ca n’a pas de prix… Possible, en tout cas, on est sur de deux choses, c’est que 1, le vélo ca conserve vu son physique et 2 : on n’est pas près de faire l’Australie à vélo !

Nous allons nous coucher sous un ciel magnifique et avons même le plaisir de se faire bercer par des chants aborigènes lointains…  Wouaou…
Notre réveil fut plus que matinal et on peut même le qualifier de réveil en fanfare… ce sera donc avec un « Good Morning to You !!! » chanté à tue tête par l’organisateur d’une colo que nous débuterons notre journée.
Ce que l’on avait pris pour des chants cérémoniaux aborigènes n’étaient en fait qu’un groupe de gamins qui chantaient autour d’un feu de camp ! L’Australie nous monte à la tête ! Mais c’était fort agréable d’imaginer la scène hier soir sous les étoiles...

Un bon petit déjeuner plus tard, nous voilà parti sur le sentier d’Ormiston Pound. 7,5 kms de marche dans un décor incroyable où l’on a la sensation d’avoir changé de pays.


Nous découvrons la géologie des McDonnell Range dans toutes leurs splendeurs. Le temps et la lumière matinale sont parfaits pour apprécier cette marche.


A chaque nouveau tournant, nous découvrons un paysage différent et à chaque fois, nous étions sous le charme.

Mais le lookout nous a complètement achevés… Une vue imprenable sur l’immense plateau encaissé d’Ormiston. Sur notre petit bout de rocher, nous avions l’impression de dominer le Monde… Si paisible, si grandiose… Vive la randonnée !


Nous sommes restés un bon moment à contempler ce spectacle. Impossible de le quitter des yeux.




Après le plein d’images, nous reprenons notre route. Nous allons maintenant traverser l’immense plateau pour rejoindre la gorge et son trou d’eau profond de 14 mètres.


Dans cette zone aride, la présence d’eau est comme un oasis où les animaux et les plantes trouvent refuge.
Nous croisons d’ailleurs Rocky Balboa, le wallaby des rochers…


Et l’oiseau sergent avec sa coiffe rouge !


Une dernière photo du point d’eau et nous voila de retour au camping pour un délicieux déjeuner Après l’effort, le réconfort !

Nous poursuivons notre route vers le prochain point d’intérêt : La Tnorala Conservation Reserve, lit d’un énorme cratère.
A première vue, rien de très explicite.
Mais nous ressentons toute la dimension du cratère depuis le point de vue du Tyler Pass  posté sur notre chemin.


Quelques kilomètres plus loin, nous nous engouffrons sur la piste menant au centre du cratère. Une piste de sable rouge qui fera trembler Troopy.


D’ailleurs, nous déclarons forfait pour le dernier kilomètre et préférons user nos semelles de basket sur les cailloux plutôt que celle de la voiture !
Lorsque nous arrivons au centre du cratère, nous sommes impressionnés par la taille. Avant d’entamer la marche qui nous mène à un point de vue, nous lisons tous les panneaux explicatifs.

Il y a 142,5 millions d’années, un énorme objet céleste, probablement une comète de 600 mètres de diamètre a percuté le sol causant un trou de 20 kms de diamètre réduit à  5kms avec l’érosion.
L’impact a été estimé à un million de fois plus puissant que la bombe d’Hiroshima, détruisant toute forme de vie sur des centaines de kilomètres et envoyant tellement de débris dans l’atmosphère que le temps a été affecté sur plusieurs années.
Du moins, c’est la  version des scientifiques…


Les aborigènes ont une toute autre hypothèse; néanmoins, ils s’accordent sur le fait que l’origine de ce cratère est céleste.
Celui-ci remonte à l’époque du Dreamtime : la création de la Terre. Un grand nombre de femmes dansaient dans le ciel pour former la Milky Way.(que l’on connait comme la voile lactée). C’était en fait des étoiles qui se transformaient en femmes.
Lors de la danse cérémoniale, l’une d’entres elle posa son bébé dans son porte-bébé en bois. Malheureusement, celui-ci bascula et s’écrasa violemment contre la Terre, soulevant les  rochers et formant les murs circulaires.
Le bébé étoile fut recouvert de sable pour le cacher de la vue.
La maman, qui est l’étoile du soir et le papa, l’étoile du matin, sont toujours à la recherche de leur bébé disparu…

Quoiqu’il en soit, nous ressentons la puissance du cratère et comprenons pourquoi cet endroit est répertorié comme lieu sacré.

Nous poursuivons notre ballade par un rapide sentier qui nous mène jusqu’à la limite autorisée par les aborigènes.
Là, un panneau nous rappelle de respecter leur souhait en ne pénétrant pas plus loin sur les lieux et en ne campant pas.
La raison de ce dernier est expliquée. Le camping est interdit non pas parce que c’est un lieu de haute importance spirituelle, mais par respect pour des défunts. En effet,  il y a quelques années, une famille aborigène a été massacrée par un chasseur d’un clan  ennemi. Hommes, femmes, enfants, tout le monde a été tué, excepté un homme qui était parti chasser sur la montagne. Depuis ce tragique évènement, plus personne n’habite ici, en mémoires des disparus.
Inutile de vous dire que nous avons respecté leur souhait, en ne campant pas ici.
De retour sur la route principale, nous nous mettons en quête d’un petit emplacement paisible, peu visible et au sol pas trop dur pour passer la nuit. Il nous restait 12 kms avant d’atteindre la Mereenie Loop, où il était de nouveau interdit de camper.

Peu de temps plus tard, nous repérons l’endroit parfait, en retrait de la route, sur du sable rouge, et plantons notre tente.
Mais avant, un petit verre de crush à la fraise et une petite partie de Uno !


L’endroit était parfait, sans compter les innombrables mouches qui tentaient de pénétrer dans les oreilles ou dans le nez voir même les yeux ! Une horreur !
Heureusement, notre moustiquaire à chapeau nous évite de tourner dingue ! Nous préparons notre diner à la lueur chaude du soleil couchant. Mais seules les lumières étaient chaudes, car les températures quant à elles descendent rapidement en dessous de 10°C !


Les nuggets et les pates à la crème fraîche nous réchaufferont un peu  en attendant le ciel étoilé. Sublime ! C’est un véritable bonheur que de dormir au beau milieu de l’Outback, sous un ciel immaculé de diamants…

Le lendemain nous nous réveillions après une nuit un peu fraîche, mais calme… CALME ! Même pas un corbeau pour nous réveiller… rien… juste le silence ! Trop bien. Ca été de loin notre nuit la plus calme passée en Australie…


Après un petit déjeuner très vivifiant, nous débutons la Mereenie loop. Une piste pour 4x4 en territoire aborigène nous conduisant jusqu’à Kings Canyon.
Nous saluons une dernière fois le cratère.


Et nous nous élançons sur cette jolie piste défoncée. 93 kilomètres d’infernales secousses mettant à rude épreuve nos nerfs et ceux de Troopy. Il semblerait que le gouvernement du Northen Territory travaille à l’amélioration de cette route… on y travaille, on y travaille… Et bah, ca ce voit pas beaucoup !

Néanmoins, nous prenons du plaisir à parcourir ces kilomètres. Nous nous sentons libre au beau milieu de nulle part. Nous conduisons nos appareils photos à proximité, prêts à photographier toutes formes animales que l‘on croisera.

Pour notre plus grande joie, la piste prend des allures de safari. Nous croisons tout d’abord un dingo. Un vrai de vrai, un du désert… Rien à voir avec ceux de Fraser Island.


Cet animal est toujours aussi beau… Il regarde Troopy, intrigué mais reste sur ces gardes.


Nous photographions l’animal sous toutes les coutures. Le pauvre, il boite. C’est tenant de lui donner un truc à manger, mais il faut se souvenir qu’un dingo nourrit par l’homme est un dingo mort, donc on ne se laisse pas attendrir par ce petit chien tout maigre…


Nous faisons ronfler le moteur de Troopy pour l’éloigner  de la route et quelques kilomètres plus loin, nous apercevons un dromadaire, installé bien tranquillement à l’ombre d’un arbre.
Tant pis, on va le déranger un peu, mais on veut une photo !


Débute alors une petite course poursuite entre le photographe et l’animal. Sacré chameau !


Moi, je regarde la scène depuis le bord de la route.


Allez, on te laisse. On reprend la route et on croise une voiture arrêtée sur le bas côté. Que ce passe t il ? Des chevaux sauvages ! Quand je vous disais que l’on faisait un safari !
John part faire la causette, mais moi, pas le temps, je veux ces chevaux dans la boite ! Je m’approche doucement. Ils m’ont repéré et me fixent du regard inquiet, prêts à détaler à la moindre alerte.


Pas à pas, je réduis les mètres qui nous séparent, jusqu’au point limite où les chevaux ont préféré s’éloigner.


Je me rabats alors sur une espèce rare un MTPTP, confortablement assis dans la voiture !


Un peu plus loin, nous découvrons les restes d’une pauvre vache. Chouette, on va pouvoir faire la fameuse photo qui représente le désert !
Une ou deux mises en scène plus tard, Troopy fait des allers-retours pour se présenter sous son meilleur profil.



Après cette séance photo, nous terminons la Mereenie Loop par un déjeuner sur une aire de repos.


Les corbeaux eux aussi ont apprécié la pause repas à en croire la photo !



Voilà, plus qu’une vingtaine de kilomètres avant d’atteindre notre destination finale : Kings Canyon.


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commentaires

C
a mon avis, vous ne voudrez plus entendre parler du uno, en rentrant en france!! et heureusement qu'il fait partie du voyage pour occuper les temps mort. E n effet on dirait un safari....toutes ces photos!<br /> bisous a vous deux
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C
eh, c'est moi, ou vous avez ajouter une touche culinaire à votre blog??
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N
bon ca marche pa aujourdhui allee bisous ...lol
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N
mdr
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N
coucou les chouchou !!!!!
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