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Qui Voyagent ?


"L'homme qui veut s'instruire doit lire d'abord, et puis voyager pour rectifier ce qu'il a appris.”
Giacomo Casanova


Qui voyage ?  Anne et Joe
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Nos Aventures Par Dates

Le voyage en chiffre

Nombre d'heures passées en avion : 54h10
Nombre d'heures passées en bus : 7h04
Nombre d'heures passées en bateau : 39h21
Nombre d'heures passées en tramway : 1h40

Nombre d'heures passées en train : 11h59

Nombre d'heures passées en télésiège : Oh45

Nombre d'heures passées en hélicoptère : 0h05

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 02:28
 Péninsule de Dampier 5 au 8 mai

- EPISODE 1 -

1er Jour.

La péninsule de Dampier n’était qu’un nom pour nous jusqu’à ce que l’on décide d’y aller. Cape Leveque a certes une consonance un peu Bretonne, mais nous sommes loin très loin du paysage du paysage gris et émeraude de la mer d’Iroise. Si son nom semble si français, c’est parce qu’il a été donné par un navigateur Gaulois.
Avant de parcourir les 200 kms de pistes chaotiques, nous n’avions que très peu d’information sur cette langue de terre;  seules quelques photos magnifiques et quelque échos positifs. Nous savions que la péninsule de Dampier (qui doit son nom au pirate qui naviguait dans ces eaux en 1699)  était une terre aborigène ouverte au tourisme. Alors, nous nous sommes doit que c’état peut être une bonne opportunité pour rencontrer ce peuple qui nous intrigue.

Plein d’essence, jerricane d’eau rempli, provision suffisante, nous nous élançons vers de nouvel horizons.

Le premier arrêt n’a toutefois rien de très aborigène, puisque nous avons décidé de visiter la ferme perlière de Willie Creek. Etant dans la région, nous souhaitions en apprendre un peu plus sur cette industrie qui a fait prospérer Broome au XIXème siècle et qui en fait encore sa réputation.
Nous avons commencé la visite par une leçon d’anatomie sur l’huitre perlière.


Et par la même occasion nous avons fait la connaissance d’un petit crabe Woofer ! EN effet, le crabe Pois, petit crustacé à la carapace molle, est venu frappé à la coquille de madame l’huitre en lui proposant ses bons et loyaux services de nettoyage contre le gite et le couvert. Le marché fut rapidement conclu; le petit crabe woofer devait donc nettoyer l’huitre en échange de 10% de sa nourriture et de sa protection.

Après ce cour d’anatomie, on nous explique le principe de la culture perlière, puis il nous montre différents spécimens. Ce cour de 40 minutes est fort intéressant mais le vocabulaire est assez technique, il n’est donc pas toujours aisé de saisir toutes les informations.

Avant de faire un petit tour au bateau, sur les eaux azurés de l’estuaire, nous allons prendre un petit rafraichissement (café, crush, damper (petit gâteau à la bière) dates…délicieux. 


C’est a ce moment que la pilote de l’hélicoptère vient faire son coup de pub. Différentes formules vous permettent d’apercevoir la ferme et l’océan vu du ciel. Il y en a même un pour les « petits budget » qui permet d’avoir la sensation du décollage plus 5 minutes de vol. Tentant…mais apparemment nous n’avons pas la tête du client, car la pilote passe devant nous sans nous demander si nous voulons participer. Par contre elle s’arrête à la table d’à côté, pensant que les 3 séniors aurons un budget plus approprié. « Mademoiselle s’il vous plait ! Backpacker que nous sommes, nous aimerions faire un tour d‘hélicoptère ! Non mais dis donc ! » Et voilà, c’est réservé ; 5 minutes de vol à la fin de la visite.

En attendant, le tour reprend. Nous nous regroupons devant une vielle machine, qui permet de nettoyer la coquille de l’huitre. Le jet d’eau est tellement puissant, que si vous passer la main un peu trop loin, vous aussi vous serez décapé jusqu’aux os.


Aller tous dans le bateau. Nous naviguons doucement vers un amarre à laquelle les paniers d’huitres sont fixés le temps de la formation de la perle. L’eau turquoise et les bancs de sables blanc ne font qu’attiser notre excitation pour l’hélico ! Nous assistons à une petite démonstration de nettoyage des huitres…



 La visite se poursuit dans les méandres de l’estuaire, et nous croisons un paresseux crocodile marin, puis retour à la ferme.


Dernière étape du tour, découvrir le produit fini. Nous sommes réunis dans la boutique de la ferme pour un dernier résumé et surtout ils nous montrent leur plus belles pièces. Colliers, pendentifs, boucles d’oreille, bague…la perle est déclinée sous  toutes les formes. Tous les bijoux sont très jolis, mais aucun ne retient mon intention plus qu’un autre. Je demande alors à notre guide si elle a dans sa collection une perle en forme de goutte.   Elle revient avec une perle magnifique qui illuminera quelques instants mon coup…

Bon aller voilà l’hélico qui s’approche…c’est notre tour. C’est tout excités que nous montons pour la première fois à bord de cet oiseau de fer.  Casque mis, essai radio et c’est parti !


Le décollage se fait tout en douceur, c’est incroyable. Nous survolons la ferme perlière et sa baie. Les couleurs sont magnifiques…c’est génial !

 


Notre hélico n’a pas de porte ce qui augmente la sensation de vol en liberté. On en prend plein les yeux.




5 minutes plus tard, nous sommes de retour sur la moquette d’atterrissage. Aucune secousse, le tapis est a peine froissé. C’était 5 minutes de pur bonheur. Rien a voir avec l’avion, le vol en hélicoptère est fluide avec une visibilité remarquable.


De retour sur la terre ferme, mon amoureux me demande de tenir compagnie a Troopy quelques instants…hum hum…?

Il est midi passé, il est temps pour nous de reprendre la route vers Cape Leveque. La piste de poussière rouge est vraiment caillouteuse, ce qui rend parfois notre progression difficile. Aucun panneau ne nous indique les points d’intérêt. C’est ainsi que nous avons loupé les 2 premiers arrêts prévus. Tant pis, on les fera au retour. Du coup, on roule jusqu’à la pointe. Nous atteignons le petit village de Kooljaman. Nous réservons notre nuit de camping et obtenons le meilleur des emplacement. Face à l’océan, où le soleil se couchera. Merci !



Une fois la tente montée, et un petit gouter sucré avalé, nous descendons vers la plage. Le décor est magnifique, exactement comme sur les photos. Falaises escarpées rouges, sable blanc et océan turquoise.





Nous nous baladons main dans la main sur cette jolie plage, puis nous regardons le coucher du soleil dans les bras l’un de l’autre.





Oui oui, c’était super romantique.
Arès un bon diner, nous irons nous coucher sous un ciel étoilé, bercés par le roulis des vagues. Nous fermerons alors les yeux sur cette journée bien remplie…le sourire aux lèvres.


2ème jour

Le matin, nous nous réveillions pour petit déjeuner avec la vue toujours aussi magnifique. Nous quittons les lieux en direction de Lombadina, une autre communauté aborigène. Nous ne savons pas vraiment ce que nous pouvons y trouver. Arrivés sur place, nous descendons de la voiture lisons quelques panneaux sur les tours que proposent la communauté et remontons dans Troopy peu emballés. Un regret nous fait toutefois faire demi tour, et nous nous laissons finalement tenté par le tour en kayak réservé pour le lendemain.

Nous faisons la connaissance de notre guide de demain : Robert, un nom peu aborigène pour un homme qui l’est bel et bien. Il nous a donné son vrai nom mais impossible de nous en souvenir. Trop de consones pour trop peu de voyelles ! Nous prévoyons également d’assister demain à la projection dans l’école du film Australia que nous n’avons toujours pas vu.

Notre programme de demain est tout organisé, mais pas celui d’aujourd’hui. Robert nous présente un plan qui vous invite a faire un tour (très rapide) des lieux. En effet, Lombadina est une communauté regroupant seulement 60 âmes. Elle a comme règle de vie que chaque habitant doit travailler dans la communauté si il veut y vivre.


Nous déambulons donc au milieu de pelouses entretenues, de magasins d‘art local, d’accommodations pour visiteurs et ce qui nous surprendra le plus sera cette église au milieu du « village ».





Comment une église a pu venir jusqu’ici et surtout comment a-t-elle pu survire dans une communauté aborigène quand l’histoire vous rapporte tout l’horreur des missions catholiques en Australie ! Certes les choses ont bien changé, mais la culture aborigène est très loin d‘une religion monothéiste. La petite Eglise construite en XX garde toutefois plein de charme et doit bien servir quelques fois….puisque elle est encore là.


Derrière nous apercevons le magasin de vivre qui vend la réputation de la communauté…un délicieux pain qui sort du four 3 fois par semaine. Nous nous en délectons donc et filons tout droit sur la plage avec Troopy.

Derrière les dunes de sable le spectacle est simplement saisissant !





Le sable le plus blanc que nous n’ayons vu, la mer se teinte d’une nouvelle couleur encore inexistante sur nos clichés…voilà un endroit parfait pour une petite baignade, sous ce soleil écrasant.


Notre bain sera toutefois de courte durée, puisque nous apercevons quelques méduses rapportées par les vagues. Ne sachant trop a quoi nous avons a faire nous remontons un peu frustrés vers la voiture.



Nous utiliserons toutefois la paillotte pour déjeuner à l’ombre.


Nous passerons un après midi ici, a collecter quelques coquillages,  ou a nous reposer…Oui nous aussi on a besoin de se reposer des fois !
 

Nous retournons a Cape Leveque pour voir la côte Est de la pointe. Le matin nous avions plus ou moins convenu de passer la nuit sur la plage de Kooljaman, là où nous avions campé la nuit précédente. En voulant toujours plus, nous nous estimions ne pas être encore assez près en étant au camping, nous voulions être aux premières loges pour le prochain coucher de soleil. C’est l’inverse du théâtre…les premières places sont gratuites ! Dans ce cadre romantique, nous sortons notre nécessaire de camping, notre bonne bouteille de vin offerte a noël par Wayne et Annie, et nos fameuses pâtes en Cœur car ce soir…c’est notre Saint Valentin !



Nous conclurons cette soirée spéciale en se couchant sur la plage dans nos sacs de couchage avec la lune qui veille sur nous…mais malheureusement pas une seule étoile ce soir…
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commentaires

C
Je crois que c'est le plus beau paysage que nous voyons, malheureusement pour nous ce n'est qu'en photo mais c'est déjà ça! merci ça fait vraiment du bien dans cette grisaille parisienne!
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C
oh la la, comment que ca donne envie cette eau turquoise.... alors alors, on veux le verdict, qu'as tu fais jo, pendant que anne attendait dans la voiture????? (meme si nous avons notre petite idée), on attend la réponse.<br /> BISOUS les loulous
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M
vous ferez l'économie des maldives avec une telle couleur d'eau et un sable si blanc !<br /> ça réchauffe si fort le coeur et le corps de vous voir si "chauds bouillants" comme dit "Mac Gyver" alias Ben's Father bisous mamjo
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B
no comment... <br /> <br /> :)
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L
Super ce petit voyage en hélicoptère. Moi, j'aurai eu trop peur sans les portes mais chou me dit : mais non, ils ont dû avoir trop d'émotions...<br /> L'ouest de l'Australie est vraiment splendide, j'ai l'impression que c'est le plus beau coin... <br /> Oh fait les amis, nous aussi on a du soleil, hi hi hi. Nous avons 30° à Paris et oui l'été arrive avant l'heure !<br /> <br /> Gros bisous les loulous sous le soleil qui brille !!!
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