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Qui Voyagent ?


"L'homme qui veut s'instruire doit lire d'abord, et puis voyager pour rectifier ce qu'il a appris.”
Giacomo Casanova


Qui voyage ?  Anne et Joe
Pour nous contacter : 
filimen@hotmail.fr

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La photo du jour


Nos Aventures Par Dates

Le voyage en chiffre

Nombre d'heures passées en avion : 54h10
Nombre d'heures passées en bus : 7h04
Nombre d'heures passées en bateau : 39h21
Nombre d'heures passées en tramway : 1h40

Nombre d'heures passées en train : 11h59

Nombre d'heures passées en télésiège : Oh45

Nombre d'heures passées en hélicoptère : 0h05

Quelle heure est il ?

  Melbourne ( GMT + 10h )

Quel temps fait il ?

 

20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 12:55
Weekend du 7 - 8 mars

Voilà le coupable qui nous a fait quitter prématurément notre petit coin de paradis. On vous présente Hamish, un cyclone de catégorie 3 sur 5. (du moins, au moment de cette photo satellite…)


Durant l’après midi, nous nous sommes installé un petit abris de fortune, pour nous protéger de la pluie. Le cyclone n’a prévu de toucher la côte que cette nuit.


C’est incroyable; tout est paisible; les enfants se baignent, les joggeurs courent toujours sur la jetée… Rien ne laisse présager l’arrivée d’un cyclone… par moment seulement, une rafale de vent un peu plus forte, nous rappelle à l’ordre.

Alors que nous préparions notre déjeuner, un homme s’avance et nous dit : « vous savez qu’un cyclone arrive ?! »
- Oui. Merci ! »
Il nous demande où nous allons passer la nuit.
Nous rions à l’idée qu’il ait pu imaginer que nous souhaitons passer la nuit ici, près de l’eau avec juste une bâche comme abris !

Il a remarqué notre cher Troopy et nous propose très gentiment et spontanément de passer cette alerte, bien à l’abris dans sa maison.
Nous sommes assez surpris par cette invitation car jusqu’à présent, les habitants d’Airlie Beach étaient loin d’être accueillants. Il nous donnent son adresse, ainsi que son adresse mail et libre à nous de venir ou pas.

Ce soir, pas de cuisine… Direction Mac Do ! D’une part pour être à l’abris à la nuit tombée et surtout pour profiter de l’accès internet gratuit, afin de suivre l’évolution du cyclone.


La photo radar parle d’elle-même, c’est décidé, nous allons dormir chez nos hôtes. Nous leur envoyons un petit mail pour les prévenir.
La rue centrale d’Airlie Beach est toujours aussi animée, bien que la pluie et le vent soient présents. Mais toujours rien ne laisse présager l’arrivée d’un cyclone. Seuls le scotch sur les vitres et un petit écriteau qui explique aux clients que le magasin a fermé un peu plus tôt en conséquences des intempéries à venir et qu’il ouvrira peut être demain, si le temps le permet…
Ok, ca annonce la couleur !


Nous arrivons vers 20h30. Le vent s’est levé et il pleut de plus en plus. A la nuit tombée, tout prend une autre dimension… un peu plus stressante.
Paul, notre hôte nous accueille avec un large sourire et nous aide à garer Troopy à l’abris.


Au moins, Troopy aura un toit pour la nuit…
Paul et Theresa nous conduisent ensuite vers notre bunker ! Une pièce au rez-de-chaussée, sécurisée. La pièce la plus sure de la maison ! Woua ! Le luxe, on a de la moquette au sol !


Toutes les fenêtres sont sécurisées. Theresa nous prévient qui si le cyclone prend une envergure trop menaçante, toute la famille viendra se réfugier ici.


Même les poules sont en sécurité… dans les toilettes !


Impossible de laisser Ruby dans la voiture. Nous le présentons rapidement à Paul qui nous demande d’aller le présenter au reste de la famille ! Ni une ni deux, nous voilà à l’étage où Ruby fait encore une fois sensation !

Depuis tout à l’heure, je vous parle de nos charmants hôtes; voici leur photo.


Vous pouvez aussi voir Odie, le chien qui est heureux comme tout, car exceptionnellement, il a le droit d’être à la maison !

Les filles sont couchées, dans la même chambre par souci de sécurité et nous, nous sommes assis autour de la table du salon, à faire plus ample connaissance et surtout à regarder l’évolution du cyclone sur Internet.
Nous évoquons les cyclones des années passées. Le cyclone Larry de mars 2006 est resté dans les mémoires. De force 4, il avait engendré de nombreux dégâts avec ses vents à plus de 290km/h. Heureusement, aucune victime n’a été déplorée. Ce ne fut pas le cas malheureusement lors du passage du cyclone Tracy le soir de Noël 1974. En 6 heures, il a tué 65 personnes et a détruit plus de 60% des bâtiments…

Tous des souvenirs agrémentés de photos sur internet, n’étaient pas fait pour nous rassurer… L’ambiance était assez étrange. Nous étions partagés entre l’envie de rire - surement nerveusement - à voir les autres tout aussi stressé et une certaine gravité dans nos regards.
Le cyclone se rapproche. Il semble avoir pris de l’ampleur; nous allumons le petit poste de radio pour essayer de capter les informations. Hamish est maintenant passé en catégorie 5... Le maximum ! Le journaliste donne la conduite à tenir… Nous captons assez mal la radio…L’ambiance est vraiment très particulière. Toutes les fenêtres sont sécurisées… Dehors, le vent a pris de l’amplitude, mais rien d’inquiétant pour le moment. Le cyclone est prévu sur Airlie beach vers 2h00 du matin… Il est minuit… Un dernier coup d’œil sur internet et on va se coucher.
Ruby est bien serré contre moi… Je n’ai dormi que d’un œil cette nuit là… J’écoutais le bruit dehors…

Au final, ca n’aura été qu’une nuit bien venteuse, mais rien de dramatique. Le cyclone a dévié sa trajectoire et est passé à 150kms de la côte.
Une chance, aucune ville ou village du continent n’ont subi de graves dégâts.
Un bon moment de stress, passé en bonne compagnie.

Le lendemain matin,  tout le monde est un peu fatigués, mais soulagés. Je décide de faire quelques crêpes pour remercier nos hôtes de leur hospitalité. C’était comme à la maison, les crêpes n’avaient pas le temps de s’empiler, qu’elles étaient déjà mangées !

Après un rapide passage au Mac Do pour vous donner des nouvelles, car on craignait que ce cyclone soit passé aux info en France, nous avons retrouvé toute la famille au lagon pour un jeu interminable de chat dans la piscine ! STOP! On n’en peut plus !

Le soir, ils nous invitent à partager un fish and chips maison… hum trop tentant, nous ne pouvons pas refuser.
Pendant que Paul et Theresa cuisinent, nous en profitons pour jouer avec les filles. Ruby a été réclamé donc nous sommes allés le chercher dans la voiture. Ah ce Ruby, un vrai tombeur. Isabel a sorti toutes ses peluches pour les présenter à Ruby.


Emily est allé chercher sa marionnette platypus. Trop chou. On est vraiment accro à toutes ces petites marionnettes.


Ensuite, les filles nous font écouter  leur musique préférée avec leur Ipod Nano. Trop mimi ces pitchounes.


Tiens, une chanson des Pussycat Doll, Isabel me dit qu’elle connait une dance sur cette chanson. Je veux voir ca !
Alors direction le salon, la musque commence et la petite se met a danser… Elle est vraiment trop chou. Sa sœur va lui chercher son chapeau de spectacle. Trop craquant… Moi aussi je veux des enfants !!!!!!!!! (joe dit : on a qu’a en louer d’abord avant de voir !)



Bravo ! On est tout fiers d’avoir été ses spectateurs privés !
Hum… Les bonnes frites maison arrivent sur la table… Des frites parfumées au vinaigre et à l’ail… Délicieux. Même Ruby a le droit d’y gouter.


Vu que les frites sont salées, Isabella offre un verre d’eau à notre peluche préférée…


Le diner fut excellent: Barramundi et frites accompagnés d’une petite salade… Hum… j’en salive encore !

Ca y est, c’est l’heure du Uno ! Nous avons passé quelques bonnes heures à rire autour de ce jeu de cartes…


Quelle bonne soirée et surtout quelle bonne rencontre….

Thanks for eveything guys. You will stay in our heart and we are waiting for you in France… When you want. We are sure that the Eiffel Tower will still sparkling for you Isabel.
Lovely.


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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 11:47
 Jeudi 5 - 6 Mars 2009

Voilà, c’est décidé; nous allons tenter l’expérience de Robinson Crusoé. Nous avons prévu de passer 5 jours, seuls au monde sur South Molle Island, au cœur des Whitsundays.
5 jours, c’est long, lorsqu’il n’y a aucun supermarché, ni eau potable, ni frigo, ni même de barbecue… à proximité, mais surtout lorsque Troopy (notre garde manger) est loin de nous.
Il ne faut surtout rien oublier : nourriture pour au moins 7 jours, incluant bien sûr le Nutella ! 60 litres d’eau, tout le nécessaire de camping, de cuisine, de randonnée et de snorkeling… Au final, nous sommes bien chargés !


Tout est bien rangé dans Troopy, rien n’est resté à la vue des curieux… donc pas de tentation. Mais par sécurité, nous avons offert une bonne petite place de parking à notre cher Troopy. On payera aussi cher de droit de camping que de droit de parking ! Mais on ne refuse rien à notre fidèle compagnon…


Par contre, notre petit Ruby n’aura pas cette chance; d’une part, il ne viendra pas avec nous et surtout, il devra partager sa banquette avec toutes  nos fringues. Comme Ruby est tout triste, John lui fait un gros câlin avant de partir…


Nous croisons un petit couple en difficulté avec leur voiture… Plus de batterie ! Ah ca on connait bien ! John est tout fier de pouvoir à son tour aider à démarrer un véhicule ! Une petite photo…


Allez, notre bateau taxi nous attend.


Au départ du bateau taxi, nous rencontrons 2 groupes de campeurs. La question est : où vont-ils ? Chacun espère que personne n’a choisi la même île ! Au final, nous serons tous déposés sur une île différente ! South Molle Island est la première île sur le trajet, nous serons donc les premiers à nous échouer.



Au fur et à mesure que nous approchons de notre île, l’excitation grandie. Quel sentiment unique de débarquer sur cette jolie plage.


C’est tout simplement génial de se dire que l’on est seul au monde, dans un endroit magnifique… Mais avant de profiter des plaisirs de cette île, il faut organiser notre campement.





Une fois notre maison installée, nous revêtissions notre tenue anti méduses artisanales puis partons à la découverte de nos voisins marins.


L’eau est malheureusement un peu trouble ce qui diminue notre visibilité. John aura toutefois la chance d’apercevoir une petite murène…

Retour sur la terre ferme, c’est que du bonheur, le soleil a inondé d’or notre île.




L’heure du diner a sonné, le korma chicken maison est bienvenu.


La nuit fut excellente; pas de rangers ni de gardes de sécurité pour nous déloger, seule la lune et le bruit des vagues comme compagnon de sommeil.

Au petit matin, tout est toujours aussi calme; je profite que John prolonge un peu sa nuit, pour aller marcher le long de ma plage déserte. Un plaisir simple de la vie que te met de bonne humeur pour toute la journée…

Comme tout aventurier échoué sur une île déserte, la première journée se passe sur la plage et la seconde, à explorer l’intérieur de l’île à la recherche d’éventuels habitants et de ressources vitales. Nous n’avons pas dérogés à la règle et chaussons nos baskets.

South Molle Island était à l’origine rattachée au continent. Mais il y a 9 000 ans, le niveau de l’eau a monté, créant ainsi ce petit paradis.
Nous décidons de prendre un peu de hauteur et de rejoindre le Mt Jeffreys, le point culminant de l’île avec ses 198 mètres d’altitude.


Plus nous grimpons et plus nous adorons.


La vue sur les îles alentours est saisissante.




Sur le chemin, nous croisons les drôles habitants de l’île. Nous faisons la connaissance avec les fourmis vertes des arbres (green tree ants). Elles construisent leur nid avec des feuilles sur les branches. La construction est assez impressionnante. Ces fourmis défendent agressivement leur territoire et n’hésitent pas à te mordent et à t’injecter de l’acide produit dans leur abdomen.
Les aborigènes utilisent ces fourmis pour parfumer leur nourriture et leurs boissons au goût de citron et apparemment, dans une concoction, elles pourraient aider à libérer les sinus. Nous on prendra juste une photo de loin !


Un peu plus loin, nous restons subjugués par la taille et les couleurs d’une chenille.


C’est une île aux insectes ici; moustiques, araignées, fourmis, et autres créatures bizarres occupent notre randonnée.


Nous atteignons sans trop de difficulté le sommet et restons quelques moments à profiter de la vue.




La descente se fera main dans la main, et côte côte afin de pouvoir écouter la même musique avec l’Ipod.


De retour au croisement, nous décidons de pousser un peu notre chemin et de partir à la découverte de la partie Nord de l’île.

L’objectif de cette marche est entre autre de bien certifier que cette  île est déserte. Nous savons que le Resort est fermé mais il reste un autre camping…
Le second objectif est de capturer les papillons en photo. C’est un sacré challenge car ces magnifiques volatiles australiens ne se posent pratiquement jamais !




Ce n’est vraiment pas facile, donc on se rattrape avec quelques jolies fleurs… au moins elles, elles ne bougent pas !





Nous atteignons finalement Bauer Bay. Le Resort est bel et bien fermé. C’est parfait… Reste plus qu’à vérifier que personne n’aurait eu l’idée saugrenue de planter sa tente à Paddle Bay !


PERSONNE !!! SEULS AU MONDE… QUE DU BONHEUR !


Ah non, pas tout à fait seul au monde; des petites hirondelles nous souhaitent la bienvenue.


Nous prolongeons encore une fois notre ballade afin de rejoindre Mid Molle Island, seulement accessible à marrée basse. A peine 800 mètres plus loin, nous sommes découragés par la chaleur étouffante, les nombreux cailloux qui jonchent le sol et surtout par l’idée qu’il nous reste encore toute l’île à retraverser.
Alors, une petite barre de céréales, face à Daydream Island et ca repart. Nous avons tout de même une petite pensée pour les deux campeurs allemands rencontrés à bord du taxi water. Ils ont en effet choisi de camper sur cette île car elle n’offre seulement 4 emplacements de tente. Autant plus de chance d’être seul au monde… du moins en théorie. Les pauvres, cette île n’est qu’hôtels, bungalows et autres constructions sans charmes…


Sur le retour, John ramasse deux noix de coco, bien pleines… Hum ! Un véritable Robinson Crusoé, mon Joe.



Le chemin du retour se fait d’un bon pas. Nous avons hâte de retrouver notre petite plage. Mais impossible de résister à ce papillon qui nous nargue. Et hop ! Dans la boite !


Notre plage… enfin !  Après un bon déjeuner - diner (et oui, il est déjà près de 16h00), une excellente sieste à l’ombre, bercés par le clapotis de l’eau, vient terminer cette délicieuse journée.



En fait… Ce n’est pas exactement cette sieste qui a clôturée notre second jour sur l’île. Alors que nous nous apprêtions à préparer le diner, nous apercevons le taxi water. Il s’approche « dangereusement » de NOTRE  île ! Au fur et à mesure que le bateau grandit, notre rêve d’être les seuls sur cette île s’amenuise. Il doit surement venir déposer d’autres campeurs; tant pis, nous avons tout de même eu l’opportunité de ressentir ce sentiment unique que d’être seuls au monde.
Oh oooh ! Le bateau est vide…
Qu’est-ce que ca    veut dire ? Nous nous dirigeons un peu inquiets sur la plage. Nous sentons le monsieur un peu embarrassé. Que ce passe t-il ? Il essaye tant bien que de mal de nous annoncer en douceur que nous devons quitter IMMEDIATEMENT notre petit coin de paradis, car un cyclone approche. La nouvelle est comme un coup de massue… Nous n’avons même pas le temps de réaliser que nous sommes déjà à démonter la  tente, refaire notre sac, le tout en quatrième vitesse. Nous n’avons même pas eu le plaisir de manger les noix de coco que John a porté depuis l’autre bout de l’île…
Nous sommes si tristes… Tout est allé si vite. John aime à dire que nous avons été victime d’un ascenseur émotionnel; nous étions tellement bien sur notre île, et en deux secondes, nous nous retrouvons, un vendredi soir à Airlie Beach, avec une menace de cyclone sur la tête… Woua ! Un peu trop d’un coup…

Nous apprenons que le taxi était déjà venu nous chercher le matin; mais il n’a pu nous trouver. Nous étions partis en randonnée… et heureusement. Ainsi, nous avons tout de même un peu plus profiter un peu plus longtemps, des joies de South Molle Island…


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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 00:02
Mardi 03 mars 09

Ca y est c’est décidé, nous avons regardé le temps et la journée de demain semble être la plus ensoleillée de la semaine d’après le site de la météo australienne. Nous sautons donc sur l’occasion et bookons en vitesse notre croisière de demain à la journée avec « Ocean Rafting ». Une croisière de 6 heures qui nous enverra sur deux spots différents pour faire du snorkeling (masque et tuba) pendant 1h30 chaque arrêt. Au programme également, un arrêt en face de « Whitehaven Beach » pour le déjeuner et pour marcher jusqu’au lookout de Hill Inlet, un magnifique panorama sur les Whitsundays ! Alléchant tout ça.

Le lendemain, nous nous réveillons difficilement car nous avons été dérangé à plusieurs reprises par des agents de la sécurité (« des flics ratés » d‘après notre voisin de camping sauvage).  Nous sommes tout de même excités à l’idée de la journée qui nous attend. Nous investissons même dans notre propre matériel de snorkeling, et dans un appareil photo jetable submersible.

Nous avons booké un tour opérator qui n’emmène que 25 personnes par bateau. Mais lorsque nous arrivons sur le ponton d’embarquement, 3 pneumatiques nous attendaient. Ah oui, ce n’est pas la même, cela fait 75 personnes en même temps et sur le même lieu de plongée… Bon on verra…

Nous louons 2 combinaisons spéciales anti méduses. Oui, ici les méduses sont tout simplement mortelles. Nous sommes sur le « Jammin », un pneumatique de 400 chevaux.  Joe fonce pour réserver les 2 places de devant…les meilleures.
Aller, en avant toute pour les Whitsundays. 


Sur notre bateau, nous ne sommes que 17. Et c’est tant mieux…



Nous avons rencontré deux Français sur le bateau, Anthony, un dijonnais


et Pierre, un Breton adepte de la plongée qui nous racontera plein d’anecdotes à ce sujet.


Premier arrêt smoking, nous sommes très agréablement surpris de voir que seul notre bateau s’arrête sur ce spot. Les deux autres ont bifurqués sur  le trajet des Southern Lights. Nous ne sommes donc que 17 à profiter des eaux poissonneuses de la Grande Barrière de Corail. Le pied !
Nous enfilons la très sexy combinaison, notre matériel de plongée et on file à l’eau.



Malheureusement, l’eau n’est pas très claire à cause des inondations récentes, qui ont troublé l’eau. Mais la vision est tout de même très bonne. Surtout quand quelques rayons de soleil éclairent ces coraux magnifiques et ces poissons exotiques aux mille et une couleurs. 




Chaque fois que nous remettons la tête sous l’eau, la surprise est toujours aussi saisissante. Nous avons vraiment l’impression de plonger dans un aquarium.
Les petits poissons sont partout, de formes, de couleurs différentes, ils te frôlent, et font même la course avec toi. C’est extraordinaire…






Et les coraux sont tout simplement magnifiques. Bien qu’ils aient perdu un peu de leurs couleurs à cause du réchauffement climatique, nous sommes séduits.






Tout est si paisible… Seules les bulles d’eau qui remplissent notre tuba lorsque nous plongeons viennent rythmer notre ballade sous marine.




 Le temps passe si vite. Les 4 français que nous sommes sont les derniers dans l’eau. 1h30 vient de s’écouler, nous devons reprendre le bateau pour rejoindre notre second lieu de plongée toujours près de Hook Island.
Oooh… Nous n’allons pas vers le beau. De gros nuages noirs se sont amoncelés. Quelques minutes plus tard, le bateau stoppe ses 400 chevaux.
 Et hop, tout le monde à l’eau. Anthony est le premier à plonger et il s’exclame : « Oh! Il est énorme ! » Je bondis à mon tour dans l’océan et waou quelle surprise ! Un énorme poisson d’une trentaine de kilos vient me saluer. C’est plutôt impressionnant ! 


Ca change des petits poissons tous colorés d’avant. Ce site de snorkeling est vraiment différent du premier. D’une part il est plus profond et la faune et la flore sont décuplés en taille. Bien que les poissons soient énormes, il est difficile de les repérer car le soleil a cédé sa place à la pluie. La visibilité n’est pas très bonne, du coup lorsque ces gros poissons surgissent de la pénombre, nous sommes tous excités ! 


C’est vraiment génial.
Un grand merci à Anthony qui nous a fait toutes ces photos magnifiques. Grace à lui, nous pouvons vous faire plonger un peu avec nous. Ce n’était pas gagné avec notre petit appareil photo jetable submersible !

Le froid commence à nous saisir, donc nous retournons au bateau. Prochaine étape, le déjeuner sur une petite plage de sable blanc.
Nous enfilons nos cirés jaunes gracieusement prêtés par notre équipage et filons à toute allure sur les vagues… et sous la pluie. Un bon petit air de Bretagne, sauf que l’air est plus chaud !
Plus nous avançons, plus les nuages disparaissent. Le soleil est enfin de retour et c’est tout simplement grandiose. Nous débarquons tous sur une plage incroyablement magnifique; sable blanc éclatant et aux turquoises, mais d’un bleu que l’on n’avait pas encore vu auparavant. Cela nous rappelle les photos des Maldives… Le paradis…




Quelques minutes plus tard, le buffet est prêt. Chacun va donc se servir à  bord du bateau. Nous sommes fortement et surtout très agréablement surpris de la qualité du déjeuner. Tout y est: quantité, diversité et c’était plutôt bon.


  Ca fait trop du bien de manger sur ce petit coin de paradis après le snorkeling.


Ce qui est très appréciable avec ce tour opértor, c’est que nous avons le temps d’en profiter. Nous ne sommes pas rivés sur la montre et nous n’entendons pas de « Allez, hop hop hop, on y va!!! » Après le déjeuner, chacun vaque à ses occupations, entre château de sable, sieste, baignadee et photos de rêve…








Et encore des photos de nous…




14h, nous nous regroupons tous pour partir à la découverte du point de vue de Hill Inlet.


Le soleil est radieux et nous, nous sommes heureux…

La montée se fait très facilement et  notre guide tente de capter l’attention de son groupe en montrant les curiosités de la nature. Un goanna croise notre chemin, c’est un gros lézard que nous avons l’habitude de croiser. « Un crocodile ! » s’exclame un des membres du groupe…. Ah ces touristes !

Nous arrivons à destination et là… la vue est époustouflante.



 
 Les rayons du soleil mettent en valeur les couleurs de l’océan. Nous étions loin d’imaginer l’existence de toutes ces nuances de bleu. Trop beau !





Au loin, nous apercevons une ombre de raie Manta...


Nous ne voulons plus repartir, et négocions avec Ben, notre guide pour construire notre maison sur ce point de vue. Il est d’accord à condition que lui réserve le rez de chaussé ! Marché conclu !



Nous regagnons notre bateau et repartons à vive allure vers le continent. Avec Joe, nous demandons si nous pouvons aller nous asseoir sur le bord. Pas de souci, mais faut bien s’accrocher. Ni une ni deux, nous voilà solidement installés sur les gros boudins. C’est le pied ! Nous sommes certes un peu mouillés, ou disons plutôt un peu rafraîchis par les embruns, mais surtout, quel bonheur pour notre petit postérieur ! A chaque sursaut du bateau, nous rebondissons ces boudins gonflés d’air ! On a encore une fois, la meilleure place du bateau !



Les différents paysages défilent devant nos yeux éblouis par tant de beauté.
Peu avant d’arriver au port, Karl, notre pilote, nous offre un peu de sensation forte avec un tour à 360° ! Waou ! Ca décoiffe ! Encore ! Il termine en surfant sur les vagues, puis vient se garer délicatement près du ponton.
Merci pour cette superbe journée !

De retour sur la terre ferme, nous décidons d’aller se dessaler au lagon, la piscine ouverte d’Airlie Beach.


Ah… un peu d’eau douce !

Ce fut une journée incroyable même si le soleil a fait son timide par moment.
Encore merci à notre photographe sous marin grâce à qui nous avons de merveilleuses photos souvenirs…
Tous ces moments de fun dans un endroit paradisiaque, nous les devons à Bibi. Elle nous a sponsorisés pour ses bubulles dans l’océan, ces photos de cartes postales, ces sauts dans les vagues à toute vitesse et pour ces larges sourires que vous voyez sur notre visage…


Merci,  Merci, Merci !

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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 04:37
Après avoir quitté nos dauphins de Tin Can Bay, nous prenons la route et ne résistons pas à nous arrêter à Maryborough, connue pour être la ville natale de Pamela Lindon Travers, écrivain de la très célèbre nounou « Mary Poppins ».


Bon ne nous y attardons pas, mise à part quelques bâtiments anciens…


…il n’y a vraiment rien à faire. Ah si, nous profiterons d’un buffet à volonté dans un bistro pour nous redonner plein de force….Heu tu veux reprendre pour la 14ème fois du gâteau au chocolat ou on y va ?

Aller zou, on remonte pour arriver à Bundaberg.

Nous passerons notre première nuit à camper près de la Librairie de la ville, Troopy faisant encore des siennes de batterie. Ca fait toujours une excuse pour planter la tente sur une pelouse interdite mais confortable !


Nous nous faisons dépanner au matin, et filons trouver un autre endroit pour la nuit prochaine. Nous repérons un camping, mais tout y est si délabré et l’ambiance si étrange que nous ne comprenons pas pourquoi nous devrions payer pour dormir a l’intérieur de leur clôture alors que juste à côté se dresse un magnifique parc verdoyant avec BBQ et prises de courant. Parfait ! Nous devons passer ici 4 jours, car nous avons réservé notre place pour voir les tortues à Mon Repos. Nous établissons donc notre QG dans ce parc, avec pour objectif, écrire TOUS les articles de Fraser Island pour le blog. Y a du boulot, mais de toutes les façons y a que ça à faire ici.


C’est parti donc pour la rédaction du blog, sous la surveillance d’un petit chat qui se régalera 3 jours durant de nos mets.


Je ne sais pas si c’est à cause de la distillerie de « Bundy »  -qui fait la réputation nationale de la ville- mais les gens ici ont un faciès très particulier. L’ambiance est si bizarre que nous ne dormirons ici que d’un œil. Ils sont ivres toute la journée, voir même violents entre eux, mais jamais nous n’aurons de problème avec l’un d’eux. On se demande quand même ce qu’ils peuvent bien faire toute la journée.

Bon aller, un article terminé, direction la Librairie pour le mettre en ligne. Sur le chemin, nous découvrons alors quelques curiosités locales comme cette Eglise Pharmacie…


Nous passerons aussi le plus clair de notre temps à essayer de nous dépatouiller de ce problème de batterie, mettant à rude épreuve les nerfs des spécialistes locaux et de RACQ…notre dépanneur préféré !

Finalement, un vendeur de batterie nous fera un montage maison, avec un système isolant la batterie qui sert pour le frigo de celui qui permet de démarrer le moteur. Ainsi le frigo ne pompera pas l’énergie de la batterie principale. Il a été charmant avec nous, normalement simple vendeur, nous avons profité de ses conseils et de ses 25 années d’expériences dans les moteurs de camions pour qu’il nous fasse tout ces branchements et ses dérivés.


Nous lui demandons si il a l’habitude de faire ça pour ses clients et il nous explique qu’il ne fait jamais de main d‘œuvre sur les véhicules. Il vérifie, conseil et vend simplement. Mais pour nous il a fait une exception. Nous apprécions vraiment le geste et lui offrons un jeu à gratter en plus de l’addition déjà conséquente avec l’achat de deux nouvelles batteries.

Bon Troopy est prêt à rouler, allons jeter un coup d’œil à cette distillerie de Rhum, sans forcément la visiter, c’est toujours marrant.



C’est confirmé, nous ne visiterons pas ces lieux touristiquement chers, mais on se promet de gouter ce rhum au prochain bar auquel nous nous arrêterons.

Après avoir vu les tortues de Mon Repos (cf article), nous remontons en direction de Rockhampton.
Sur la route, d’étranges grilles entourent les palmiers d’ici…



Nous nous arrêtons à Agnès Water, petite station balnéaire où nous avons profité du camping, de la plage, et de la connexion internet pour faire et mettre en ligne l’article spécial 100ème avec notre adorable Ruby qui fait craquer les p’tites mamies !

Petite balade sur la plage le soir…


nuits à la belle étoile…cet endroit est très paisible Nous décidons d’ailleurs de laisser là notre petit Ananas qui nous accompagne depuis maintenant 1 mois.


…ha ces gens qui abandonnent leur compagnon sur les bords des routes des vacances !

Une petite balade à « 1770 Town » …




..et nous reprenons la route pour Rockhampton. Cette ville c’est comme un mythe pour nous. Tout le monde nous en parle comme une ville où les habitants sont étranges et plutôt amateurs d’alcool à tout moment de la journée. Nous ne nous y attarderons donc pas, le passage à l’office de tourisme ne nous a gère plus encouragé à rester…alors un petit dodo près du cimetière…Nos voisins de cette nuit sont très calmes !


…et on plie les goals. Y a des endroits comme ça, si vous le sentez pas….le faites pas !

Nous ferons tout de même un stop au marcher réputé de la ville, qui se situe au fond d’un parking sordide, et où tous les gens ressortent leurs vieilleries pour vous les refourguer. Sans compter sur le talent des artistes locaux qui vous excellent dans l’art du collage de capsules de bières sur des lampes a pétrole ! Une sorte de vide grenier hebdomadaire où les gens revendent les affreusetés qu’ils ont acheté la semaine d’avant.

Il y a tout de même de magnifiques bâtiments.


Aller, nous on file !

Nous arrivons à Mackay, ville de passage quand vous traversez la côte. Notre guide, nous informe que la ville ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Ca donne pas vraiment envie de s’y arrêter, à moins que vous ayez un sens de la contradiction développé.  Nous en tous les cas on va suivre le Lonely Planet (même si certains écrivains du fameux guide sont persuadés qu’un crocodile de 12 m se balade dans la ville de Rockhampton…fume Jackie !) et notre instinct nous guide vers Dolphins Head, plus calme pour trouver un abri pour la nuit.

Arrivés sur place, nous partons nous rafraichir d’un bon bain de mer bien mérité après les nombreux kilomètres que nous nous sommes déjà avalés.

Le soleil couchant, nous réchauffe par sa couleur d’or, et nous apaise de toute la tension des derniers jours.



Après une bonne toilette sur les douches de rinçages, nous faisons la connaissance avec Laurrie, qui habite la magnifique maison devant laquelle nous avons garé notre Troopy.


Il nous rejoindra dans la soirée, pour nous faire part de son expérience en 4x4 sur le Cap York. Une expédition sortie tout droit d’un Raid genre Bornéo, qui nous a carrément refroidis.  Passages dans des rapides immergeant le véhicule jusqu’à la limite du moteur, problèmes techniques, absence de couverture réseau…Ouah bah c’est pas gagné pour nous. On va peut être éviter cette partie !

Aller, un gros dodo, ici tout est toujours aussi calme.

Le matin, nous apprécions d’avoir planté la tente dans cet endroit de rêve. La vue est magnifique aux premières lueurs du soleil



Nous faisons la connaissance avec nos voisins de parking (décidemment). Un couple de Français avec qui nous avons partagé le petit déjeuner.


Alexandre nous raconte qu’il est persuadé de nous avoir déjà vu quelque part sans savoir où…Mais à la vue du Nutella…il réalise qu’il nous a connu a travers notre blog qu’il a consulté avant de venir en Australie. Pas peu fiers, nous confirmons que je suis bien drogué au Nutella, et que Ruby nous accompagne toujours dans nos aventures….incroyable !

Mais ce matin, il va se passer quelque chose d’encore plus incroyable pour moi. A la vue des fruits qui tombent des palmiers je questionne nos deux amis français, qui me confirment la présence d’une noix de coco au milieu de ce gros fruit sec que j’ai dans la main. Je m’attaque donc à l’enveloppe très résistante de ce fruit…


…pour atteindre au bout de quelques nombreuses minutes….la Noix de Coco !!!!


Aller, un petit coup sec de clé à molette (c’est une version moins exotique mais tout aussi efficace de l’ouverture d’une noix de coco), et le jus coule a flots !

Une bonne noix de coco viendra donc s’ajouter a notre petit déjeuner…




…et que nous partagerons avec Alexandre et Pascale.

C’est pour moi un vrai fantasme que je viens de réaliser, ouvrir ma noix de coco dans un endroit aussi beau que sur cette plage, et partager son gout exquis et juteux.

La prochaine fois, j’irai la chercher moi-même en haut du cocotier !!!!

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 14:27
Mercredi 25 février 09

Ce soir, c’est le grand soir; nous allons assister à l’un des plus extraordinaires spectacles de la nature : l’éclosion des œufs des tortues…
Pour profiter au maximum de cette soirée, nous restons bien au calme à l’arrière de Troopy, à se reposer tout en écoutant de la musique.
Nous ne portons aucune attention au nombre croissant de personnes sur la petite plage qui nous sert de paysage. Quelle erreur ! Alors que nous commencions à nous préparer pour l’événement, nous apprenons par un passant que juste devant nous, une centaine de petites tortues venaient de rejoindre l’océan ! Quoi ????!!!!! Des tortues ? Juste ici ?! En plein jour ! Et on est resté comme des paresseux dans la voiture???!!!
On se précipite alors sur la plage à la recherche d’une toute petite retardataire… Allez s’il vous plait… Mais rien, que les traces de leur passage… On est vraiment trop nul…

Nous voyons une dame, munie d’un sceau et d’un calepin, creuser près de la plage. Nous apprenons que c’est une volontaire qui vient compter les œufs après chaque éclosion. Ni une ni deux, nous nous retrouvons juste derrière son dos, à observer tous ces faits et gestes…


Oh !!!! Une petite tortue ! C’est incroyable, il y en avait encore une dans le nid !!! C’est trop mignon ! Une petite tortue qui nous attendait… C’est une grosse consolation !


La dame nous propose d’aller la déposer à mi chemin sur la plage… Oh oui, oh oui ! Nous la prenons très délicatement entre nos doigts. Nous n’en revenons toujours pas…


La petite bestiole est programmée, comme un de ces jouets que tu remontes à l’aide d’une clé et qui avance quoi qu’il arrive. La petite tortue rame sans cesse… Son seul but étant de rejoindre la mer.



Allez, il est temps maintenant de laisser ce petit animal à son propre destin. C’est John qui la déposera délicatement sur le sable.


Et c’est parti ! Elle rame de toutes ses forces. Nous veillons sur elle. Aucun crabe, ni aucune mouette en fera son 4 heures !



Quel beau spectacle… Nous sommes tous émus de la voir disparaitre dans cette immensité d’eau…

Bon allez, il ne faut pas être en retard. Nous avons rendez-vous à 18h30 au centre de conservation de Mon Repos. Cette plage de 15 kms de long abrite la plus large concentration de nids de tortues Caouannes et autres tortues marines du continent et notamment, la plus grande colonie de tortues loggerhead de l’océan du  Pacifique Sud.
Nous avons patienté près de 5 jours à Bundaberg pour ne pas  rater ce rendez vous. Il est essentiel de réserver sa place car seulement 300 personnes par soir, peuvent avoir le privilège d’aller sur cette plage gardée.

Nous sommes accueillis par des rangers et des volontaires très agréables qui nous expliquent le déroulement de la soirée.
Nous partirons par petits groupe de maximum 40 personnes sur la plage, au moindre de signe de mouvement dans le sable. Des volontaires arpentent la plage à la lampe torche à la recherche des éclosions. En attendant son tour, de nombreux panneaux informatifs permettent de connaitre un peu mieux les tortues marines.

Nous sommes chanceux, car nous sommes dans le premier groupe, celui qui partira en premier sur la plage. Au moins, on est pratiquement surs de voir des petites tortues !
En attendant, nous lisons avec beaucoup d’intérêt les différents panneaux.


C’est  ainsi que nous apprenons que contrairement aux humains, le sexe des bébés tortues n’est pas défini à la conception. Il dépend de la température du sable autour du nid. Si le sable est plutôt chaud, ce sera des femelles, par contre, si le sable qui entoure le nid est froid, ce sera des mâles.

Les mamans tortues doivent avoir 30 ans avant de pouvoir donner naissance pour la première fois. Durant ces 30 années, elles parcourent les mers et océans, tout en prenant au maximum 3 cm/an. Elles peuvent parcourir jusqu’à 70kms en une journée. Certaines tortues nées à Mon repos ont été retrouvées au Pérou !
Lorsqu’elles arrivent à maturité sexuelle, elles rencontrent un beau mâle qui sera ravi d’avoir une ou plusieurs parties de sexe ! Seules les femelles retournent sur la terre pour accomplir leur mission. Les mâles quant à eux restent à naviguer dans les eaux profondes des océans… (Ah, juste le plaisir ! Heureusement que nous les femmes, on a le sens du devoir !)
Les tortues viennent pondre les nuits entre novembre et janvier et les œufs éclosent 8 semaines plus tard, soit de janvier à mars… En général, une loggerhead pond entre 120 à 140 œufs à chaque fois.

Lorsque le temps est venu pour nos petites tortues de sortir du sable, elles mangent une partie de la coquille de leur œuf afin d’emmagasiner un peu d’énergie pour rejoindre la mer et surtout parcourir les nombreux kilomètres qui les séparent des bons courants marins.




Groupe 1 !!!!

Mon cœur s’emballe, c’est à nous ! Je suis excitée comme une  puce ! Il se passe quelque chose sur la plage… En deux trois mouvements, nous nous retrouvons en file indienne, comme à l’école, à écouter toutes les recommandations des rangers. Pas de lumière, pas de photos avec flash sans autorisation, pas de bruit et surtout toujours rester derrière le ranger.
Consignes comprises par tout le monde, nous avançons doucement à la seule lumière de la torche du ranger. L’émotion est là. Le fait que ce soit une nuit noire rajoute encore du charme à cette expédition !
Soudain on s’arrête. Le ranger nous demande de l’attendre ici. Quelques minutes plus tard, nous devons former un cercle autour d’un petit tas de sable… Bien évidemment, nous avons fait en sorte d’être aux premières loges !

A peine le temps de quelques explications, que le petit tas de sable commence à s’effriter et là… Magique ! Une centaine de petites tortues minuscules émergent du sable ! C’est incroyable…



Nous sommes super bien placés, nous bénéficions de la lumière de la torche du ranger… juste devant nous ! Arrêtes de bouger ! Eclaires !


Ce qui est incroyable, c’est que ces petites tortues sont irrésistiblement attirées par la lumière. Elles se dirigent sans comprendre vers ce soleil artificiel. Ce qui pose un dramatique problème pour la survie de cette espèce. En effet, avec les constructions croissantes et sans limites sur les bords de mers, la pollution lumineuse est de plus en plus présente et les tortues se dirigent vers les villes plutôt que vers l’océan. A Mon Repos, les habitants sont très sensibilisés à ce problème et éteignent consciencieusement toutes les lumières à la tombée de la nuit ou ferment simplement leurs volets. Néanmoins, le centre de conservation a dû batailler dur pour faire réduire l’éclairage public des villes alentours.

Un des volontaires s’est posté à 2 ou 3 mètres de là et attend toutes les petites tortues pour les mettre dans une sorte de cage afin de toutes les regrouper.


Le ranger fouille le nid à la recherche des retardataires et des plus faibles… Et quand il n’y en n’a plus, il y en a encore ! Une deux, trois… puis encore une petite dizaine gravissent péniblement les parois  abruptes du nid… Cette fois ci, tout le monde est là.
Les rangers prennent une des petites bestioles et l’approchent des visiteurs qui peuvent ainsi  mieux la voir et même la toucher. Mais attention, on ne touche pas la tête, seule la carapace et les pattes.  C’est trop mignon…


Le temps est venu de la deuxième étape : la ruée vers l’océan. C’est un moment critique, car le risque d’écraser une petite tortue est maximum. Nous devons alors former deux lignes et les enfants grimpent en niveau de responsabilité. Ils doivent se mettre au milieu, les jambes écartées et surtout ne plus bouger. Ils doivent éclairer le sol avec une lampe torche, ainsi, les petites tortues passeront entre leurs jambes. 


Quelle bonne idée. Les enfants, qui sont notre futur, sont ainsi d’autant mieux sensibilisés à la sauvegarde de cette espèce en danger.
Nos petites tortues foncent, avec une détermination bluffante vers cet océan si peu hospitalier. Une vague en repousse sur le sable, mais elles repartent de plus belle. Puis, plus rien… Le calme… Toutes nos petites tortues sont livrées à elle-même dans cet océan  si immense, si noir, si froid… A peine nées, elles savent ce qui est bon pour elles… C’est incroyable… C’est un moment tellement riche en émotion… Tellement intense…

C’est cruel de savoir que seulement 1 tortue sur 1000 atteindra l’âge de maturité sexuelle et reviendra un jour, à son tour pondre sur la plage sur laquelle est née. En effet, la tortue est pourvu d‘un système de navigation hautement développé qui lui permet de retrouver le lieu de sa naissance… 1/1000... C’est tellement peu…
De nombreux dangers guettent nos petits protégés; que ce soient les multiples prédateurs, ou encore l’ignorance des humains. Les constructions trop près du littoral produisent, comme je vous l’expliquais, une pollution lumineuse qui attire les tortues dans la mauvaise direction, mais aussi, la clim des magasins refroidissent le sable, déterminant artificiellement le sexe des tortues. Le froid engendre plus de mâles ce qui déséquilibre la balances des sexes… Les femelles se font de plus en plus rares…
Les constructions empêchent également les mères tortues de pondre à un endroit à l’abri de la marée haute. Parfois, elles sont contraintes à pondre là où la marée peut inonder le nid,  tuant ainsi tous les œufs. Grâce au travail acharné des volontaires et des rangers, des milliers de petites tortues sont sauvées chaque année. Ils déplacent en effet, les nids pour les mettre en lieu sûr. Ils n’ont toutefois que deux heures après la ponte pour effectuer ce changement car après, le fait de bouger les œufs tue l’embryon.

Quelle soirée enrichissante, émouvante… Nous ne sommes pas prêts de l’oublier. Je pense que ça va rester un moment fort de notre voyage… C’est avec tout plein de belles images que nous allons nous coucher… Juste face à la mer…En pensant bien fort à toutes ces petites tortues qui sont parti pour nager 3 jours et 3 nuits non stop afin de rejoindre les bons courants…

Le lendemain matin, nous nous réveillons, toujours avec l’autocollant sur la poitrine ! Les locaux nous demandent nos impressions sur ce spectacle naturel. Ils sont charmants et  plutôt fiers que 2 européens aient fait le détour.
Nous recroisons la volontaire qui était venu compter les œufs la veille. Nous allons la saluer et découvrons que durant la nuit, une autre portée a rejoint la mer.
Elle fouille alors le nid…


Un des œufs n’a pas éclos. C’est exactement la taille d’une balle de ping pong, mais c’est plus lourd…


Nous échangeons avec elle au sujet des loggerheads ! Héhé ! Maintenant, on en sait plus ! Nous avons même réussi à l’étonner… Nous avons été de bons élèves hier soir !

Soudain, comme un cadeau de la nature, deux petites retardataires pointent leurs petits bouts de nez !


Elles commencent alors l’ascension de leur nid…Ca fait déjà deux jours qu’elles creusent la soixantaine de centimètres qui les séparent de l’air libre…


Nous sommes encore une fois des privilégiés. La dame nous propose d’aider ces petites bêtes dans les premiers instants de leur vie.
Quelle chance unique ! Impossible de ne pas faire une course de petites tortues ! Allez hop ! On trace une ligne de départ et c’est parti !


Je crois que pas beaucoup de monde peut dire qu’il a déjà fait une course de petites tortues dans sa vie… Et ba nous si !!!! C’est ti pas le pied tout ca ?!

Allez ! Vas-y ! Tu peux le faire ! Tu vas gagner ! Héeee ! C’est pas juste ! La mienne est retardée par une trace de pas !

Elles sont maintenant au coude à coude… Allez, encore un effort !


Les premières vagues touchent leurs pattes. Mais elles ne semblent guère surprises par ce contact… Elles continuent d’avancer…


Ah, la mienne semble avoir bu la tasse et a décidé de faire des zigs zags !


Aaaaaaaah ! En fait, elle voulait laisser la petite tortue de Joe gagnée. Quelle grande princesse !
Un dernier signe de la patte, un petit salut et à bientôt, puis elles disparaissent dans la mer…



….

Pas un mot… Nous sommes tellement sous le compte de l’émotion… nous restons à regarder l’océan… Si grand… Si calme…

Au revoir petites tortues… Prenez soin de vous et à dans 30 ans !

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 04:23


Incroyable, mais vrai, nous sommes déjà au 100ème article de ce blog qui nous passionne tant …

J’ai donc décidé, moi, Ruby, de me dédier cet article… ba oui pourquoi se serait toujours les deux tourtereaux qui auraient la primeur ?!

Après tout, il n’y a pas de raison, moi aussi je voyage en Australie !


J’ai cru comprendre que vous preniez plaisir à lire les récits de leur journée. Alors, je suis persuadé que vous allez adorer le récit d’une de mes journée de voyage…


Le matin, après un bon petit dèj à base de céréales, je m’en vais prendre ma douche. Ici, ce sont des douches en extérieur le plus souvent et à l’eau froide ! Mais ce n’est pas grave, car de toute façon, vu qu’il fait plutôt chaud, ca rafraîchi ma fourrure…



Le seul problème, quand on est poilu comme moi, c’est de sécher… mais heureusement, j’ai un « trick » : le lavomatique du coin !



Après quelques tours, direction l’office de tourisme afin de glaner quelques informations comme dirait Anne !

Quel bonheur d’avoir Troopy pour moi tout seul !



Ce sont souvent des volontaires qui me renseignent. Et moi, j’adore les petites grands-mères, je les faits toutes craquer !




Je pose à chaque fois les même questions: où trouver internet gratos ! Où dormir gratos et où manger gratos… ah non ca, ca ne marche pas !


Sur leur conseils je vais à la librairie relever mes mails. J’adore moi quand je reçois plein de nouvelles de vous…



L’office de tourisme m’a renseigné sur la distillerie de Rhum de Bundaberg. Vu qu’il n’y a rien à faire d’autre, pourquoi pas…

J’ai tenté d’effrayer le gros ours masquotte de l’usine, car moi j’aime pas la concurrence…



Oups, il est peut être un peu gros pour moi !!!! Il s’est mis à me poursuivre à travers l’usine… Je tente donc de me cacher dans le magasin souvenir…



Manque de bol, il connait les lieux et il m’a rattrapé… Au secoooooours ! Finalement, l’ours était en fait une femelle qui a vu en moi le prince charmant idéal ! Désolé mademoiselle, je préfère que l’on reste ami…


Bon allez direction la plage pour parfaire mon petit bronzage… Mais moi, je fais attention, je ne veux surtout pas peler comme mes amis ! Ils avaient l’air  si con !!! Mdr



Quel plaisir ces belles plages de sable blanc aux eaux turquoises…

Au moment de repartir à la recherche d’un camping, Troopy me fait des siennes ! Mais pas de panique, j’ai bien écouté les conseils de RACQ et surtout du petit monsieur de batterie World ! Alors un petit tour dans le moteur..



… et ca repart !


Avant de rejoindre le camping, je fais un arrêt shopping pour notre diner. Ah ! Impossible de ne pas m’arrêter au stand bonbons !



Arrivé au camping, première chose à faire, monter la tente; Moi, je suis super ravi que Hanz leur ait filé une tente 3 places, comme ça, je peux dormir avec eux…




Des fois, vous me manquer trop, alors je vous donne un petit coup de fil, ou même je vous envoie le soleil en carte postale…




J’ai repéré sur les différentes brochures du coin, une jolie marche à l’ombre des palmiers… Alors, je chausse mes chaussures de rando et je pars à la découverte de la forêt.



Piou! Qu‘Est-ce qu‘il fait chaud… Je crois bien que j’ai mérité un petit peu de repos…




Avant de diner, une petite partie de notre jeu favori : le Uno ! C'est marrant, mais le plus rigolo c'est encore de tricher...



...mais des fois, je me fais suprendre...normalement t'as droit de tricher mais t'as pas le droit de te faire griller !


Bon, il se fait faim, Joe est encore en train de piquer le pain de mie et le Nutella, donc on va préparer le diner !

Ici, c’est super, il y a des bbq partout. Quel pied quand tu voyages…


Lorsque l’on est revenu du barbecue, les bush turkey avaient envahi notre emplacement de camping… Alors vite, je suis allé chercher mon appareil photo… Ba oui, j’ai un blog à alimenter moi !



Mmmmm… j’ai trop faim; pour une fois, on ne mange pas des pates, ce soir, c’est nuggets et petites pommes de terre version frites ! J’adoooore…



Avant d’aller dormir, je jette un coup d’œil sur le Lonely Planet et sur les divers documents récoltés à l’office de tourisme afin de préparer ma journée de demain.

Et oui, un tel voyage, ca se prépare; on ne veut surtout pas passer à côté de choses extraordinaires… C’est comme ça que nous avons vu les petites tortues il y a quelques jours… Alala, c’était trop bien…



20h00, je suis crevé ! Ba quoi ! 8h00 en Australie, c’est super tard ! Nous on vit avec le soleil, quand il va se coucher, nous aussi on va se coucher.


Alors bonne nuit à tous…


Je pense fort à vous et à bientôt…


Ruby



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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 04:59
Vendredi 20 fevrier 09

Nous ouvrons les yeux sur notre dernière journée à Fraser. Déçus de ne pas avoir vu le fameux lac Mc Kenzie sous le soleil, nous décidons donc de recaser cette étape dans notre planning… Mais encore une fois, attention aux marrées. La chaleur a réveillé tout le campement. Nous sommes surpris qu’à cette heure matinale roulent déjà de nombreux 4x4, en dehors des créneaux des marées. Anne et moi souhaitons suivre le mouvement, sucrant donc la grasse matinée promise à nos compères. Avec ce temps de rêve et si nous partons tout de suite, nous devririons avoir le temps d’atteindre le lac puis de revenir pour longer la plage jusqu’à l’embarquement sans trop courrir. Il était de toutes les façons impossible de prendre le  petit déjeuner ici vu l’invasion des grosses mouches piqueuses et des moustiques !


Nous plions alors le campement en quelques minutes et direction Eurong, point de départ du chemin 4x4 vers le lac. Cette route se fait très facilement. Vu sa largeur et sa qualité, il s’agit probablement du chemin emprunté par les tours opérators afin d’éviter de secouer leurs clients. Nous arrivons enfin au lac Mc Kenzie, et contrairement à mardi dernier… c’est sous le soleil !




Cela nous permet de jouir TOUS d’un bon bain dans cette eau cristalline et de savourer cette dernière baignade sur l’île.








Nous sommes toutefois bien obligé de quitter l’eau, le sourire aux lèvres cette fois çi.
Car même si j’ai peerdu mon petit piercing hier, Amy m’a prêté son épingle à nourrice en attendant.



Punky Style !

Nous occupons une des tables de pique-nique pour « savourer » notre dernier petit déjeuner tous ensemble. Savourer, pas exactement ! Car Troopy faisant des siennes, nous avions éteint le frigo pour ménager les batteries, faisant un peu tourner le lait et moisir le pain de mie.
Tant pis pour le petit dèj, on profite d’être tous attablés pour graver les CD de photos souvenirs.

Nous reprenons la route jusqu’à la plage et filons à toute allure vers le Sud.


Nous atteignons une grande aire de jeu pour 4x4 . Je m’amuse à faire glisser un peu Troopy sur le sable. Good Fun ! Puis traversons une partie inondée; c’est là qu’un 4x4 c’était noyé le jour de notre arrivée. Heureusement, nous étions dans les temps et nous arrivons à l’heure de la marrée basse, passant sans problème (mais non sans stress) la dite partie difficile.

Et voilà, nous dédicassons l’île…



Jetons un dernier coup d’œil nostalgique sur Fraser…


Avant de remonter sur la barge.


GOOD BYE FRASER !!!!!


Une foiss sur le Mainland, nous regonflons les pneus


Et remettons en deux roues motrices et c’est reparti pour Rainbow Beach. Nous déposons nos deux compères devant leur backpacker sans oublier d’échanger nos adresses comme en colo !


Puis, direction illico le carwash poour offrir à notre fidèle déstrier une bonne douche.




Et même un lavage à la main…


Regonflage préçis des pneus…


Nettoyage de l’intérieur…


Et du frigo…


Réorganisation de nos affaires…


Et comptage des morsures d’insectes. Ma louloute à abandonné lorsqu’elle est arrivé à 50 sur sa jambe gauche !


Fraser was a good fun with you friends, for ever in our remembers…


SHAKE, SHAKE !




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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 04:57
Jeudi 19 fevrier 09

Nous quittons Waddy Point après un bon petit déjeuner en direction du lac Allom. Tout le monde est de bonne humeur; le ciel est d’un bleu profond et surtout à perte d’horizon ! C’est très bon signe…
Rouler à près de 90km/heure sur la plage procure une sensation de liberté incroyable. Troopy est un peu comme  notre cheval sauvage qui galope le long des vagues…


On adooooore !




Nous arrêtons notre course effrénée pour aller marcher un peu au Red Canyon.


Crème solaire étalée, bouteilles d’eau remplies, sacs à dos ajustés, nous sommes d’attaque pour une bonne randonnée. Que nini ! A peine 300 mètres plus loin, nous arrivons à la  fin du chemin !!! Pas de randonnée à travers ces jolies falaises de sables rouges. Le lieu est fermé car des nombreux visiteurs se sont laissé tenter par l’escalade des falaises, dégradant ainsi les parois…


Petite photo de groupe et nous repartons un peu pantois vers notre fidèle destrier qui nous attend fièrement sur la plage…




Nous arrivons finalement à l’embouchure du track pour aller au lac Allom. Une bonne inspiration et nous  nous élançons sur ce chemin normalement réservé aux conducteurs de 4x4 chevronnés…


Le début du sentier n’est pas si difficile et on peut dire que maintenant, Joe commence à être un vrai pilote !


Oula ! Ca commence à se corser ! Le stress monte un peu… et le silence se fait de plus en plus pesant à chaque approche d’obstacle… Allez Troopy, tu peux le faire !


Bravo ! Un petit soupir de soulagement et d’excitation en même temps ! C’est comme lorsqu’on est enfant, on a peur lorsque l’on nous fait tournoyer en l’air, mais on en redemande ! Encore !
On fera tout de fois une petite pause au Knifeblade Sanblow lookout afin de jouir d’une vue sur les dunes de Fraser.

Allez on repart pour atteindre le lac Allom. Quelques kilomètres plus loin, nous garons Troopy et nous approchons du lac. Là, une dizaine de tortues d’eau douce nous souhaite la bienvenue.



Nous restons un bon moment à photographier ces petits reptiles, puis,  nous entamons ensuite une courte ballade au tour du lac.

Ce qui est génial sur cette île, c’est que chaque lac que nous découvrons est à chaque fois totalement différent. Une nouvelle couleur, une nouvelle forme, une nouvelle localité et même de nouveaux habitants ! On se régale !


Il commence à se faire faim, donc nous retournons à Troopy afin de rejoindre notre dernier lieu de campement sur la plage.
Nous repassons dans une grosse flaque d’eau.


Et puis .devant l’épave Maheno…


Nous arrivons finalement sur notre petit terrain de camping. Montage des tentes et au déjeuner !


Cette fois ci, notre petit coin de ciel bleu est bienvenu pour nous faire un petit coin de terre ombragé ! Merci Pablo !


Une fois rassasiés, c’est tous excités que nous retournons voir le fameux lac Wabby. Aujourd’hui, ce sera sous un soleil de plomb et en marchant que nous attendrons notre objectif.
Il fait chaud, très  chaud. La traversée des dunes est assez impressionnante; c’est notre petit coin de désert à nous.


Quel bonheur lorsque nous arrivons, tous transpirant au lac Wabby. Nous le savourons tel un oasis en plein désert.


Une fois rafraîchis, John et Pablo tentent - quasiment désespérément- de faire du Sandboard avec notre nouvelle planche de bodyboard. Bon courage les gars !
Pendant ce temps, Amy et moi paressons au frais dans l’eau verte du lac.
Les garçons abandonnent enfin l’idée du Sandboard et terminent avec nous dans l’eau. Nouvel objectif, tenter de faire du « surf » avec un bodyboard ! Rigolade garantie !







Quel bon moment ! Les garçons ont encore trouvé un autre challenge: dévaler le plus rapidement possible la grande dune de sable pour arriver le premier dans l’eau. Avec Amy, nous sommes surs qu’ils vont s’étaler dans le sable avant même d’atteindre l’eau. Et ca n’a pas loupé ! John et Pablo se sont pratiquement simultanément affalés de tout leur long, la tête la première dans le sable !!!! Trop trop bon ! Qu’Est-ce qu’on a ri !!! Vraiment désolé, mais je n’ai pas de photo de ce moment mémorable !
Les garçons nous lancent le défi de faire de même. Pas de souci ! On se lance à notre tour dans une course effrénée…


J’ai gagné de peu, mais je suis arrivée la première dans l’eau et sans tomber !!! Dans la course folle et sa chute spectaculaire, John a perdu son piercing… Impossible de le retrouver… Il est extrêmement déçu… Du coup, l’ambiance retombe un peu… On se met alors à observer les gros poissons chats qui viennent nous picorer les pieds.



L’ombre a finalement recouvert tout le  lac, ce qui annonce notre retour au camping. Ce sera donc sous une chaleur plus douce que nous retraverserons les dunes.


Puis, nous repassons à travers la forêt d’eucalyptus, toujours pieds nus. Nous ne savons plus ce que c’est que de porter des chaussures ! Nous faisons tout pied nu et quel bonheur…


De retour sur la plage, nous profitons de la lumière de fin  d’après midi pour nous relaxer.


Nous sommes encore une fois impressionnés par les innombrables petites boules de sables formées par un tout petit crabe.



Quel travail méticuleux…
L’ambiance est sereine, chacun vaque à ses occupations. Amy et Pablo bouquinent tranquillement dans leur hamac… on en profite alors pour se faire une petite escapade en amoureux. Nous partons observer le coucher du soleil depuis la plage.




Ca fait du bien d’avoir un petit moment rien qu’à nous…
La nature nous offre encore une fois un spectacle digne de ce voyage…



Quelle bonne journée. Demain, si c’est possible, on essayera de retourner au Lac Mc Kenzie… sous le soleil… aller on croise les doigts pour que tout coïncide: soleil, marrée et ferry.
A demain.

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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 04:56
Mercredi 18 fev 09

PHOTO CARTE

Ce matin, rien n’aurait pu altérer, la joie que nous avions en voyant les premiers rayons de soleil traverser la fenêtre de notre tente. Pas même les dizaines de grosses mouches piqueuses qui nous tournaient autour, à chaque sortie de notre bunker.

Après un bon petit déjeuner, Troopy bénéficie d’une petite vérification d’huile de transmission.


Rien à dire, le travail de « Mark 4WD Adaptors » est remarquable.

Encore une fois, Troopy ne veut pas démarrer, c’est donc un Jeep Wrangler qui nous dépannera….du genre...« Facile ! »

Bref, Troopy ronronne, et nous revoilà a longer la mer…Nous n’avions alors que peu rouler sur la plage.  Cette sensation de liberté que cela procure est simplement unique.


Nous arrivons à Eli Creek, une rivière qui vient barrer en quelques sortes le passage. Nous nous arrêtons pour y admirer les lieux.


Nous longeons ce petit cour d’eau via une passerelle surélevée…


Qui traverse d’un coup, une forêt dense, de mangroves.


Au bout de la passerelle, se trouvent quelques marches qui descendent jusque dans l’eau pour vous inviter a prendre un autre chemin pour le retour.

Nous relevons un peu les shorts, et mettons les pieds dans l’eau sous une voute formée paar les arbres.




Une remontée plus fraiche, avec de petits trous  de sable pour vous faire remarquer que vous auriez du prendre votre maillot de bain…quand d’autres friment avec leur short court.


Nous ressortons donc de cette jungle improvisée et retrouvons Troopy qui nous attendait sagement en papotant avec les autres 4x4 de location…quel frimeur ce Troopy.


Faut dire qu’il a la classe quand même notre Troopy…



Même si les nuages menacent un peu cette journée…


…nous ne perdons ni l’espoir que le temps s‘améliore, ni le sourire !


Aller, 1ère, 2ème…et hop on passe ce trou d’eau sans difficulté…bien qu’un peu profond. Dans ce cas, il faut rester prudent, mais ne surtout pas s’arrêter.

Nous arrivons à l’épave du Maheno. Un bateau de croisière, échoué lors d’une grosse tempête il y a 75 ans, alors qu’il se faisait remorqué vers le Japon pour s’y faire démanteler.




Alors que nous nous amusons a prendre des photos de l’épave, Troopy tente de copiner avec un petit avion…


mais aucune chance…Troopy ne volera pas…(du moins on l’espère…!).Il faut d’ailleurs être méfiant car des avions peuvent atterrir ou décoller à tout moment dans certaines zones. Mais le vol de l’île doit être  quelque chose de fabuleux.

Nous remontons toujours vers le nord de l’ile, croisant de multiples Tours opérators comme il y en a ici des tas. En effet, l’ile est une vrai mine d’or pour les gens du coin. Vous pouvez choisir de partir sur Fraser avec l’un des 10 tours opérators qui arpentent l’ile. La durée des excursion vont d’une journée à 3 ou 4 jours. C’est comme tout tour opérateur. Le moins cher vous payez, le plus vous êtes.


C’est la formule qui alimente les loueurs de 4x4 de Rainbow Beach et Hevey Bay. Ils louent des Land Cruiser comme notre Troopy, et y casent 11 personnes dedans !!! Nous sommes décidemment trop vieux pour faire ça, et pour nous retrouver une canette de bière à la main a 10 heures du mat. Mais les échos que nous avons eu sont plutôt positifs, pour qui veut faire la fête pendant 2 jours. D’autres se sont avéré moins enjoués, ayant du payer un bon supplément pour la conduite peut sécurisante du 4x4.

Bref…nous sommes 4 dans notre cher Troopy, nous avons de la place et pendre une décision a 4 s’avère plus simple qu’a 11 !

Nous roulons en direction de Indian Heads. Certaines parties rentrent dans les terres pour passer des sections de sable friable ou de rochers hasardeux.


A Indian Heads, nous entreprenons la montée de la partie la plus haute de l’ile…



offrant a son arrivée un point de vue magnifique sur l’eau…


…le Sable…


… et sur Troopy !

L’endroit est très agréable, et nous tentons d’apercevoir quelque requins…


…en vain.



Nous retournons vers la voiture, un peu pressés par la marée.


A notre arrivée, un Dingo nous fait l’honneur de nous accueillir.


Il avait repéré les poissons attrapés par le pécheur qui vient le déloger de là…

Il se déplace paisiblement, et vient trouver refuge sous Troopy !


Cet animal sauvage apprécie l’ombre de Troopy, tendis que nous apprécions de pouvoir le photographier de la sorte.




Nous retournons récupérer notre Troopy adoré…


…tandis que l’animal cherchera en vain un abris aussi bien que notre cher 4x4.


Ouah..si proche…si sauvage…si impressionnant…et pourtant si calme.

Nous reprenons Troopy pour Waddy Point, notre point le plus au nord de notre périple « Frasien », escortés par une 50aine d'oiseaux...(les autres sont a côté..lol)


 
L’endroit est absolument fabuleux, les couches de couleurs qui se superposent avec les marécages et la page sont splendides.


Notre campement de ce soir est entouré d’un cloture spéciale anti-Dingo, nous mettant à l’abris de toute visite surprise cette nuit.


C’est ici qu’est décédé un jeune garçons de 9 ans, attaqué par un Dingo il y a 8 ans. Un endroit presque de recueillement connu dans toute l’Australie pour cette tragédie. Un évènement heureusement rare aujourd’hui. Bien que ces animaux restent sauvages, la cohabitation avec les humains s’avère délicate, quand ces derniers agissent de façon stupide en tentant de les exciter ou de les nourrir pour avoir une simple photo. IL est tout de même bien précisé de ne pas laisser s’éloigner ses enfants, et de nombreux panneaux vous expliquent quoi faire en cas de face à face avec un Dingo.

Aller, tentes, bâche, hamacs, tout se monte en quelques minutes…nous devenons de vrais professionnels du bivouac maintenant.
 
Après notre déjeuner, très humide en raison de la pluie qui nous a rejoint, nous partons pour une marche le long de la plage rejoindre les  « Champagne Pools » à 1 heure de là. Equipés de nos vêtements les plus appropriés pour ce temps humide, nous entamons la petite balade. Nous surmontons la plage à la pointe de Waddy….toujours humides.



Nous redescendons en direction de notre objectif, quand le soleil nous refait la politesse de se montrer. Pablo, « responsable soleil » fait bien son travail. Il nous suivra tout le reste de  la journée…pour notre plus grand bonheur.

IL commence même a faire chaud. Heureusement, nous atteignons notre but, et arrivons aux « Champagne Pools », autrement dit des piscines de champagne.


 Le nom provient des bulles qui se glissent sous votre maillot de bain chaque fois qu’une vague (ici plutôt impressionnante) vient s’éclater contre les rochers qui vous protègent.




Du coup, une bonne après midi a se baigner dans cette eau délicieuse…et a papoter comme si nous étions dans un jacuzzi !


Nous repartons de cet endroit ravis de ces petit bains. Cheeeese…


Nous marchons sur cette chaleur accablante pensant que nous avions bien remplis cette journée, et que nous mériterons bien notre diner de ce soir.

Cependant, nous avons quitté le campement en direction d’une poubelle fantôme que nous n’avons jamais trouvé. Et plutôt que prendre 5 minutes de plus pour la chercher, nous l’emportons avec nous pour la déposer sur le parking des champagnes pools. Aucune poubelles ne figurait par là, nous repartons donc avec notre sac plastique. Pablo en profite pour ramasser quelques déchets que nous croisons.

Alors que je marchais pensant que mes compagnons me suivaient, j’ai compris que je parlais dans le vide depuis quelques secondes et quand je me suis retourné ils étaient tous a regarder un coquillage sur le sable. Mais ces déchets dont  nous voulions nous débarrasser, un dingo, lui , les a repéré, et nous aurait bien délesté de notre poubelle.

Il s’avance en douce dans le dos de mes 3 compères. C’est en montant le ton a chaque tentative que j’essaie de les prévenir..tandis que le dingo se rapproche.  Il percevrons enfin une de mes alertes qui a également stoppé le Dingo a seulement 3 ou 4 mètres d’eux !

Ils se relèvent d’un coup,  je suis déjà rassuré qu’ils aient enfin vu le danger, et nous nous réunissons en groupe, suivant les consignes de sécurité.
Au début le Dingo n’est qu’un chien un peu affamé qui sent un met dans notre sac. Nous nous sommes même attendris a ce moment où il est venu se rouler dans le sable humide où les vagues s’échouent.


 D’un petit : « Ooohhhhh, qu’il est mignon… »

S’est rapidement suivit : « Oohhh zut il revient »


Il s’est approché de nous plus proche que jamais…Nous avons continué de suivre les consignes…croiser  les bras…le regarder fixement…et si il s’approche faire la grosse voix.

Il  part d’un coup à la poursuite d’un oiseau qui est passé entre nous. Qu’Est-ce qu’il court vite…il aurait eu 20 au bac en athlétisme lui…Voyant le dingo s’éloigner à la poursuite de sa proie, nous soufflons, après ce moment si intense.  Il revient cependant en haut de la colline qui nous domine et entreprend une charge droit sur nous ! Le scenario est le même, mais le stress monte d’un cran chaque fois que la voix monte elle aussi. Il s’excite de plus en plus, et continue a foncer sur nous partant depuis le haut de la colline. Sans jamais le quitter des yeux , nous continuons a marcher en direction du campement (encore loin) . Nous sommes intrigués, car chaque fois qu’il se trouve en haut de la dune de sable, il regarde fixement au loin, là où nous nous dirigions. Un peu de tension dans l’air, mais heureusement Anne nous dit « s’il appelle ses potes on est mal »…éclatement de rire, imaginant le dingo prendre son Iphone et appeler ses potes pour leur dire de venir nous raquetter.

Après cette montée de stress, nous pressons le pas, le dingo fait une dernière charge d’intimidation, puis disparait derrière la dune. Nous ne perdons pas de vue notre objectif, ne pas lui laisser la poubelle.
Notre pas pressé, nous conduit au bout de la plage, où le dingo regardait fréquemment, mais aucune trace de ses sois disant potes…c’est tant mieux.

Nous regretterons à jamais tous les 4 de ne pas avoir pris nos appareils photo et caméras pour immortaliser ce moment, mais nous pouvons vous dire, que les images sont gravées dans nos têtes !!!

Nous recroiserons un petit dingo de quelques mois, qui ne porta aucun intérêt a notre poubelle. Nous terminons notre balade d’un pas hâtif et toujours aux aguets, nous demandant comment, nous avons pu avoir l’idée de nous balader avec une poubelle quand il y a des panneaux partout qui vous mettent en garde…!

Aller, les derniers mètres sur cet endroit magnifique…


…puis après une dernière attaque de moustique au camp, et nous finissons tous sous une bonne douche froide et un peu de repos mérité.


Ce soir, nous faisons cuir notre reste de BBQ, en jouant (comme tous les soir) au Uno.


Anne nous prépare pour le dessert de magnifiques bananes chaudes avec chocolat fondu…un régal.


Les lumières s’éteindront subitement a 21h30 nous laissant dans le noir sans avoir fini de manger, mais laissant apparaitre un magnifique ciel étoilé, et des étoiles filantes qui traversent les branches des arbres….MAGIQUE !!!!




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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 04:09
Mardi 17 fevrier 09

Notre deuxième journée sur Fraser est plutôt importante car nous avons rendez-vous avec le fameux lac Mc Kenzie et le lac Wabby. Malheureusement elle s’annonce très pluvieuse à la vue des gros nuages gris qui paradent au dessus de nos têtes.
Nous quittons notre campement à Central station de bonne heure, car nous voulons être au lac Mc Kenzie avant tous les touristes. Il semblerait que la route pour y accéder ainsi que le parking soient complètement engorgés entre 10h30 et 14h30. Donc on prendra notre petit déjeuner au bord du lac.
Nous garons Troopy et nous rendons tous excités, du moins John et moi, à la découverte du lac perché.
Waou !! C’est magnifique ! L’eau est transparente, turquoise, bordée de forêts… Un petit pincement au cœur se fit ressentir. Je n’ose pas imaginer à quoi ce lac peut ressembler sous les rayons du soleil.


Allez, on ne se laisse pas abattre ! Pablo met ses pieds dans l’eau et est surpris par la température de celle çi. Je vais à mon tout tester cette eau cristalline. Woua ! Quitte à être mouillée, autant que ca le soit avec plaisir ! Ni une ni deux, je plonge dans cette eau transparente. John me rejoint assez rapidement. Quel bonheur ! Il fait meilleur dans l’eau que dehors. C’était impossible de voir le lac Mc Kenzie sans s’y baigner ! Nos deux compagnons de route, quant à eux, ont été un peu plus frileux et on préféré prendre des photos de cet endroit spectaculaire…
Soudain, un puissant flash suivi d’un bon coup de tonnerre nous font sortir de l’eau.
Allez au petit déjeuner…
John, Amy et moi-même partons à la recherche d’une table de pique-nique abritée pendant que Pablo - malin qu’il est - reste bien tranquillement au sec sous un panneau d’information.
Nous revenons bredouille de notre quête mais un éclair super puissant puis à peine deux secondes après un coup de tonnerre comme nous en avions encore jamais entendu, nous clou sur place. Woua ! Hyper impressionnant voir même un peu effrayant…
Bon aller, il n’y a pas d’abris, on va s’en fabriquer un !


Quelques minutes et acrobaties plus tard, nous avons notre petit coin de ciel bleu à nous. Parfait pour prendre notre petit déjeuner.



Ah ! Un bon thé chaud pour nous et un « bon » café chaud pour Pablo et Amy. Et non mamie, je n’aime toujours pas le café ! En tout cas, ca fait du bien. Car à la longue d’être mouillés, tout le monde commence à avoir froid.
Nous faisons des envieux avec notre abris de luxe. D’autres touristes commence à envahir notre petit coin de ciel bleu avec clope et bière ! Hé ! Nous on est au petit dèj ! C’est pas grave, on plie !
Nous avons même accès à l’eau courante ! Que demander de mieux pour la vaisselle ?


Prochain arrêt, le lac Wabby. Le lac le plus profond de Fraser Island. Après une courte marche, nous arrivons au lookout. Ce lac est bordé sur 3 côtés par une forêt d’eucalyptus et le 4ème côté par une immense dune de sable. Ce lac, pas très grand est assez spectaculaire. Il y a du sable partout, comme lorsque l’on était aux dunes de Port Stephen, mais au milieu, il y a un grand trou avec de l’eau verte !


Encore une fois, un pincement au cœur se fait ressentir ! Y en a marre de la pluie !
Quitte à être mouillé, autant approcher ce lac… Retour à la voiture pour prendre les vêtements adéquats. Nous enfilons nos lycras polaires et en route.  C’est incroyable de voir cette poche d’eau. Le sable est partout…



Nous sommes amusés par les jeunes qui dévalent la pente à toute vitesse et de manières différentes pour finir leur course dans l’eau ! Les fous !
Je suis intriguée par un groupe un peu plus calme, tous tournés vers l’eau. Qu’Est-ce qu’ils regardent ? Des gros poissons chats et des tortues ! Mouais, ils trichent ! Ils les appâtent avec du pain : Don’t feed the animals !


Ce lac est incroyable, mais on est triste de le voir sous la pluie…

Après un sandwich à l’abris du perron des toilettes qui puent, nous reprenons la route en direction de notre camping sur la plage.
Le stress est assez présent, car la pluie ne cesse de tomber et les trous d’eau qui parsèment le chemin 4x4 commence à se remplir…


Mais les gerbes d’eau que soulève Troopy sur son passage, nous font bien kiffer !


Nous arrivons finalement sans encombres sur la plage… Yahou ! Allez c’est reparti !


Le temps ne s’arrange pas. « Il pleut, il mouille, c’est la fête aux quatre grosses nouilles !!!!


Nous atteignons notre campement et profitons d’être un peu abrités par les arbres pour monter nos tentes en quatrième vitesse. John et Pablo, les rois du ciel bleu, nous confectionnent encore une fois un abri de luxe.




Notre campement établi, je m’attaque à notre diner de ce soir : escalope de poulet au lait de coco parfumé au curry accompagné de son riz basmati ! Quand je vous disais que c’était le luxe !



Délicieux ! Ca réconforte un peu de bien manger. Ce soir, nous ne tarderons pas à aller nous coucher, en espérant que demain, le soleil sera de retour…


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