Lundi 6 Octobre
1er matin à Phillip Island; malheureusement, le soleil n’est pas au rendez-vous. Ce sera donc dans la grisaille, le vent et le froid que nous prendrons notre petit déjeuner. Avec nous, le barbecue est multifonctions: bouilloire, grille-pain et même réchauffe-mains!
Certes le temps n’est pas de la partie, mais nous partons tout de même visiter l’île. Direction les Summerlands, à la pointe ouest de Phillip Island. C’est une réserve naturelle avec des pingouins et des phoques, entre autre.
Nous découvrons un paysage côtier magnifique avec une multitude de mouettes couvrant leurs petits. En effet, le printemps est la bonne période de reproduction pour notre plus grand plaisir.
Nous empruntons le chemin aménagé pour sillonner entre les mouettes.
Le long de la ballade, des panneaux explicatifs nous informent sur l’écosystème, la végétation et aussi sur le langage des mouettes. Lorsque la mouette cri très fort et qu’elle met son cou vers le bas et le bec vers le haut, c’est qu’elle est très en colère. Ca, j’ai pu le remarquer de très près! Car lorsqu’une mouette est avec ses petits, comme tous animaux, elle est plus agressive. Je me suis d’ailleurs fait attaquer à deux reprises; Floriane, cette magnifique ballade aurait été pour toi une vraie torture! En tout cas, on a bien pensé à toi!
Il y avait tellement de mouette, qu’un œuf vide est tombé du ciel!
Ce fut une ballade très agréable malgré le vent. Ce mauvais temps a donné un côté très sauvage à la côte et nous nous sommes régalés avec les immenses vagues qui venaient s’éclater contre les rochers.
Nous fûmes toutefois très contents de se mettre au chaud au Nobbies Center où nous avons profité de l’exposition gratuite sur l’environnement. Une succession de panneaux très ludiques, où l’on touche les écrans pour faire apparaître les explications. Vous pourrez également y entendre le chant des baleines et même télécommander une petite caméra fixée à plusieurs centaines de mètres de là sur les Seal Rocks. Elle nous a permis de surprendre la colonie de 6000 phoques à fourrure d’Australie qui se prélassent au soleil - quand il y en a- !
Nous reprenons Troopy en direction de Swan Lake.
C’est vraiment pratique d’avoir notre propre véhicule, nous pouvons aller où bon nous semble, à notre rythme.
Et voilà, c’est reparti pour une petite marche. C’est incroyable comment le paysage change en si peu de kilomètres.
Au travers des Swamp papers, nous apercevons notre premier kangourou en liberté.
C’est trop mignon. Voir ce petit wallaby dans son élément naturel décuple notre émotion, d’autant plus lorsqu’une petite bouille de kangourou sort la tête de la poche de maman!
Un peu plus loin sur le chemin, nous arrivons à une cabane pour observer les oiseaux en toute discrétion.
Lorsque nous ouvrons la petite fenêtre, ce fut les yeux tous écarquillés que nous volons les moments d’intimité d’une famille cygne. Ah, le printemps…
Nous restons presqu’une heure tapis dans l’ombre avec comme seule arme, notre appareil photo.
Un vrai moment de bonheur…
Dernière étape de notre ballade, la côte sud de l’île. Dernière rando dans le vent à la recherche de l’épave de S.S. Speke.
Nous empruntons le petit sentier côtier, et comme à chaque fois, un panneau nous rappelle de le respecter afin de préserver la flore.
Encore un autre paysage s’offre à nous; décidément cette île est remplie de trésors.
Le vent devient de plus en plus puissant et surtout il se refroidi, donc nous hâtons le pas sur le retour.
Troopy nous attend bien sagement sur le parking et il deviendra même notre point de surveillance de deux surfeurs fous qui défient les vagues juste devant nous!
Au final, cette journée a été bien remplie; certes nous n’avons pas vu les petits pingouins pygmées, mais l’idée de payer plus de 20 dollars pour être près de 2000 touristes dans un amphi à essayer de voir les petits pingouins de 30cm la nuit ne nous a pas séduit. Tellement de choses gratuites et naturelles se sont offerts à nous aujourd‘hui… Nous sommes comblés.